170 KiB
Manuel Live Systems
- date du doc: 2016-07-04 23:09:28 +0000, à jour au 1/06/2017
- version: instable
- relecture: à faire
1. à propos de ce manuel
L'objectif principal de ce manuel est de servir de point d'accès unique à tous les documents liés au Live Systems Project et particulièrement aux logiciels produits par le projet pour Debian 9.0 «stretch». Une version mise à jour peut toujours être trouvée sur debian-live.alioth.debian.org/.
Ce manuel a principalement pour but de vous aider à construire un système live
et non pas de s'articuler autour des sujets relatifs à l'utilisateur final.
Toutefois, l'utilisateur final peut trouver des informations utiles dans ces
sections: [Les Bases](#Les Bases) couvrent le téléchargement des images précompilées et la
préparation des images pour être démarrées sur les supports ou sur le réseau,
soit en utilisant le constructeur web, soit en exécutant live-build
directement sur le système. [Personnalisation des comportements pendant
l'exécution](#Personnalisation des comportements pendant
l'exécution) décrit certaines options qui peuvent être indiquées à l'invite de
démarrage, telles que la sélection d'un clavier, des paramètres régionaux et la
persistance.
Certaines commandes mentionnées dans le texte doivent être exécutées avec les
privilèges de super-utilisateur, qui peuvent être obtenus à l'aide de la
commande su
ou en utilisant sudo
. Afin de distinguer les commandes qui
peuvent être exécutées par un utilisateur sans privilège de celles nécessitant
les privilèges de super-utilisateur, les commandes sont précédées
respectivement par $
ou #
. Notez que ce symbole ne fait pas partie de la
commande.
1.1 pour les impatients
Même si nous croyons que tout dans ce manuel est important pour au moins certains de nos utilisateurs, nous nous rendons compte qu'il y a beaucoup de matière à couvrir et que vous pouvez vouloir expérimenter avant d'entrer dans les détails. Par conséquent, nous vous suggérons de lire dans l'ordre suivant.
Tout d'abord, lisez ce chapitre À propos de ce manuel dès le début et finissant avec la section Terminologie. Ensuite, passez aux trois tutoriels à l'avant de la section Exemples destinée à vous apprendre la construction de l'image et les bases de la personnalisation. Lisez en premier En utilisant les exemples, puis Tutoriel 1: Une image par défaut, Tutoriel 2: Un logiciel de navigateur Web et finalement Tutoriel 3: Une image personnalisée. À la fin de ces tutoriels, vous aurez un avant-goût de ce qui peut être fait avec les systèmes live.
Nous vous encourageons à revenir à l'étude plus approfondie du manuel, en poursuivant par exemple votre lecture par Les bases, Construire une image netboot et finissant par la lecture de la Vue d'ensemble de la personnalisation et les sections suivantes. Après cela, nous espérons que vous serez complètement enthousiaste par ce qui peut être fait avec les systèmes live et motivés pour lire le reste du manuel, du début à la fin.
1.2 terminologie
- Système Live: Un système d'exploitation pouvant être démarré sans
installation préalable sur un disque dur. Les systèmes live ne modifient pas le
système d'exploitation local ou les fichiers installés sur le disque dur sans
qu'on leur en donne explicitement l'instruction. Habituellement, les systèmes
live sont démarrés à partir des supports tels que des CDs, DVDs, ou des clés
USB. Certains systèmes peuvent également être démarrés sur le réseau (via des
images netboot, voir Construction d'une image netboot), et sur l'Internet (via
le paramètre d'amorçage
fetch=URL
, voir Webbooting). - Support live: À la différence du système live, le support live se réfère au CD, DVD ou clé USB où l'image binaire produite par live-build et utilisée pour démarrer le système live est écrite. D'une manière générale, le terme désigne également tout emplacement où réside l'exécutable qui permet de démarrer le système live, tel que l'emplacement des fichiers de démarrage sur le réseau.
- Live Systems Project: Le projet qui maintient, entre autres, les paquets live-boot, live-build, live-config, live-tools et live-manual.
- Système hôte: L'environnement utilisé pour créer le système live.
- Système cible: L'environnement utilisé pour faire fonctionner le système live.
- live-boot: Une collection de scripts utilisés pour lancer des systèmes live.
- live-build: Une collection de scripts utilisés pour construire des systèmes live personnalisés.
- live-config: Une collection de scripts utilisés pour configurer un système live pendant le processus d'amorçage.
- live-tools: Une collection de scripts supplémentaires utilisés pour effectuer des tâches utiles dans un système live en fonctionnement.
- live-manual: Ce document est maintenu dans un paquet nommé live-manual.
- Debian Installer (d-i): Le système d'installation officiel pour la distribution Debian.
- Paramètres d'amorçage: Les paramètres qui peuvent être entrés à l'invite de démarrage afin de modifier le noyau ou live-config.
- chroot: Le logiciel chroot,
chroot(8)
, nous permet d'exécuter plusieurs instances concurrentes de l'environnement GNU/Linux sur un système sans redémarrage. - Image binaire: Un fichier contenant le système live, tel que live-image-i386.hybrid.iso ou live-image-i386.img.
- Distribution cible: La distribution sur laquelle votre système live sera basée. Celle-ci peut être différente de la distribution de votre système hôte.
- stable/testing/unstable: La distribution stable, actuellement nommée stretch, contient la dernière version officielle de Debian. La distribution testing, temporairement nommée buster, est la prochaine version stable où seulement les paquets suffisamment matures peuvent entrer. Un avantage de cette distribution est qu'elle contient des logiciels de versions plus récentes que la version stable. La distribution unstable, nommée sid de façon permanente, est en constante évolution. En général cette distribution est utilisée par les développeurs et ceux qui aiment le risque. Tout au long du manuel, nous avons tendance à utiliser les noms de code pour les évolutions majeures, tels que buster ou sid, car c'est ce qui est pris en charge par les outils eux-mêmes.
1.3 auteurs
La liste des auteurs (dans l'ordre alphabétique):
- Ben Armstrong
- Brendan Sleight
- Carlos Zuferri
- Chris Lamb
- Daniel Baumann
- Franklin Piat
- Jonas Stein
- Kai Hendry
- Marco Amadori
- Mathieu Geli
- Matthias Kirschner
- Richard Nelson
- Trent W. Buck
1.4 contribuer à ce document
Ce manuel est conçu comme un projet communautaire et toutes les propositions d'améliorations et de contributions sont bienvenues. Veuillez consulter la section Contribuer au projet pour des informations détaillées sur la façon d'obtenir une clé et de faire des livraisons (commits).
1.4.1 appliquer des modifications
Afin d'apporter des modifications au manuel anglais, vous devez modifier les
fichiers adéquats dans manual/en/
mais avant de soumettre votre contribution,
veuillez prévisualiser votre travail. Afin de prévisualiser live-manual,
assurez-vous que les paquets nécessaires sont installés en exécutant:
# apt-get install make po4a ruby ruby-nokogiri sisu-complete
Vous pouvez compiler live-manual dans le répertoire de niveau supérieur de votre Git checkout en exécutant:
$ make build
Comme il faut un certain temps pour construire le manual dans toutes les
langues prises en charge, les auteurs peuvent trouver pratique d'utiliser l'un
des raccourcis de construction rapide lors de la révision de la nouvelle
documentation ajoutée au manuel anglais. PROOF=1
construit live-manual au
format html, mais sans les fichiers html segmentés, et PROOF=2
construit
live-manual au format pdf, mais seulement les portraits A4 et US. C'est
pourquoi l'utilisation de l'une ou l'autre des possibilités peut sauver une
quantité considérable de temps, par exemple:
$ make build PROOF=1
Lors de la révision d'une des traductions, il est possible de construire une seule langue en exécutant, par exemple:
$ make build LANGUAGES=de
Il est également possible de construire par type de document, par exemple,
$ make build FORMATS=pdf
Ou combiner les deux, par exemple:
$ make build LANGUAGES=de FORMATS=html
Après avoir relu votre travail et vous être assuré que tout va bien, n'utilisez
pas make commit
à moins que vous mettiez à jour les traductions dans le
commit. Dans ce cas, ne mélangez pas les modifications apportées au manuel en
anglais et les traductions dans la même livraison, mais utilisez des commits
séparés. Consultez la section Traduction pour plus de détails.
1.4.2 traduction
Note: Pour la traduction des pages de manuel, voir Traduction des pages de manuel
Afin de traduire live-manual, procédez comme suit, selon que vous commencez une traduction à partir de zéro ou vous travaillez sur une traduction déjà existante:
-
Commencer une nouvelle traduction à partir de zéro
- Traduisez les fichiers about_manual.ssi.pot, about_project.ssi.pot et
index.html.in.pot dans
manual/pot/
dans votre langue avec votre éditeur préféré (comme poedit) . Envoyez les fichiers.po
traduits à la liste de diffusion pour vérifier leur intégrité. La vérification d'intégrité de live-manual garantit non seulement que les fichiers.po
sont 100% traduits, mais elle détecte également des erreurs possibles. - Pour activer une nouvelle langue dans l'autobuild, il suffit d'ajouter
les premiers fichiers traduits à
manual/po/${LANGUAGE}/
et lancer #make commit#. Modifier ensuitemanual/_sisu/home/index.html
en ajoutant le nom de la langue et son nom en anglais entre parenthèses.
- Traduisez les fichiers about_manual.ssi.pot, about_project.ssi.pot et
index.html.in.pot dans
-
Continuer avec une traduction déjà commencée
- Si votre langue cible a déjà été ajoutée, vous pouvez continuer avec la
traduction des fichiers .po dans
manual/po/${LANGUAGE}/
de façon aléatoire avec votre éditeur préféré (comme poedit) . - N'oubliez pas que vous devez faire un
make commit
pour assurer que la traduction des manuels est mise à jour à partir des fichiers .po, alors vous pouvez réviser vos modifications avecmake build
avantgit add .
,git commit -m "Translating..."
etgit push
. Gardez à l'esprit quemake build
peut prendre un temps considérable, vous pouvez relire les langues individuellement comme expliqué dans Appliquer des modifications
- Si votre langue cible a déjà été ajoutée, vous pouvez continuer avec la
traduction des fichiers .po dans
Après l'exécution de make commit
, vous verrez beaucoup de texte sur l'écran.
Il s'agit essentiellement de messages informatifs sur l'état du processus et de
quelques indications sur ce qui peut être fait pour améliorer live-manual. Si
vous ne voyez aucune erreur fatale, vous pouvez généralement continuer et
soumettre votre contribution.
live-manual contient deux utilitaires qui peuvent grandement aider les traducteurs à trouver les textes non traduits et modifiés. Le premier est "make translate". Il lance un script qui vous indique en détail le nombre de messages non traduits qu'il y a dans chaque fichier .po. Le second, "make fixfuzzy", n'agit que sur les messages modifiés, mais il vous aide à les trouver et à les résoudre un par un.
Gardez à l'esprit que même si ces utilitaires peuvent être vraiment utiles pour faire un travail de traduction sur la ligne de commande, l'utilisation d'un outil spécialisé comme poedit est la méthode recommandée pour effectuer la tâche. C'est aussi une bonne idée de lire la documentation sur localisation de debian (l10n) et, plus particulièrement pour live-manual, les Lignes directrices pour les traducteurs.
Remarque: Vous pouvez utiliser make clean
pour nettoyer votre arbre git
avant de faire un push. Cette étape n'est pas obligatoire grâce au fichier
.gitignore mais c'est une bonne pratique pour éviter d'envoyer certains
fichiers involontairement.
2. à propos du live systems project
2.1 motivation
2.1.1 ce qui ne va pas avec les systèmes live actuels
Lorsque le Live Systems Project a été lancé, il y avait déjà plusieurs systèmes live basés sur Debian et ils faisaient un excellent travail. Du point de vue de Debian, la plupart d'entre eux ont un ou plusieurs des inconvénients suivants:
- Ce ne sont pas des projets Debian et ils manquent donc de soutien au sein de Debian.
- Ils mélangent des distributions différentes comme testing et unstable.
- Ils ne prennent en charge que i386.
- Ils modifient le comportement et/ou l'apparence des paquets en les dépouillant pour économiser de l'espace.
- Ils comprennent des paquets ne provenant pas de l'archive Debian.
- Ils offrent des noyaux personnalisés avec des correctifs supplémentaires qui ne font pas partie de Debian.
- Ils sont gros et lents en raison de leur dimension et donc pas recommandés comme systèmes de sauvetage.
- Ils ne sont pas disponibles en différents formats (CDs, DVDs, clés USB et images netboot).
2.1.2 pourquoi créer notre propre système live?
Debian est le système d'exploitation universel: Debian a un système live pour servir de vitrine et pour représenter le vrai, seul et unique système Debian avec les principaux avantages suivants:
- C'est un sous-projet de Debian.
- Il reflète l'état (actuel) d'une distribution.
- Il fonctionne sur le plus grand nombre d'architectures possible.
- Il ne se compose que de paquets Debian inchangés.
- Il ne contient pas de paquets qui n'appartiennent pas à l'archive Debian.
- Il utilise un noyau Debian inchangé, sans correctifs supplémentaires.
2.2 philosophie
2.2.1 seulement des paquets inchangés de debian «main»
Nous n'utiliserons que les paquets du dépôt Debian dans la section «main». La section non-free ne fait pas partie de Debian et ne peut donc pas être utilisée pour les images officielles du système live.
Nous ne changerons pas les paquets. Chaque fois que nous aurons besoin de changer quelque chose, nous le ferons en coordination avec le responsable du paquet dans Debian.
À titre d'exception, nos propres paquets tels que live-boot, live-build ou live-config peuvent être utilisés temporairement à partir de notre propre dépôt pour des raisons de développement (par exemple pour créer des instantanés de développement). Ils seront téléchargés sur Debian régulièrement.
2.2.2 pas de configuration des paquets du système live
Dans cette phase, nous n'offrirons pas de configurations alternatives. Tous les paquets sont utilisés dans leur configuration par défaut comme ils sont après une installation standard de Debian.
Chaque fois que nous aurons besoin d'une configuration par défaut différente, nous la ferons en coordination avec le responsable du paquet dans Debian.
Un système de configuration des paquets est fourni avec debconf permettant la personnalisation des paquets installés sur vos images live, mais pour les images live précompilées seulement une configuration par défaut sera utilisée sauf si c'est absolument nécessaire pour fonctionner dans l'environnement live. Autant que possible, nous préférons adapter les paquets dans l'archive Debian de sorte qu'ils fonctionnent mieux dans un système live plutôt que faire des changements à l'ensemble d'outils live ou les configurations des images live. Pour plus d'informations, veuillez consulter Vue d'ensemble de la personnalisation.
2.3 contact
- Liste de diffusion: Le contact principal du projet est la liste de diffusion https://lists.debian.org/debian-live/. Vous pouvez envoyer un courriel à la liste directement en adressant votre courrier à <debian-live@lists.debian.org.> Les archives de la liste sont disponibles sur https://lists.debian.org/debian-live/.
- IRC: Un certain nombre d'utilisateurs et de développeurs sont présents dans le canal #debian-live sur irc.debian.org (OFTC). Quand vous posez une question sur IRC, s'il vous plaît soyez patient en attendant une réponse. Si aucune réponse n'est donnée, veuillez envoyer un courriel à la liste de diffusion.
- BTS: Le Système de suivi des bogues⌡https://www.debian.org/Bugs/ (BTS) contient les détails des bogues signalés par les utilisateurs et les développeurs. Chaque bogue reçoit un numéro et est conservé jusqu'à ce qu'il soit marqué comme traité. Pour plus d'informations, veuillez consulter ⌠Rapporter des bogues.
3. installation
3.1 exigences
Les exigences pour la création des images des systèmes live sont très faibles:
- Accès super-utilisateur (root)
- Une version mise à jour de live-build
- Un shell POSIX, comme bash ou dash
- debootstrap
- Linux 2.6.x ou supérieur.
Notez que l'utilisation de Debian ou d'une distribution dérivée de Debian n'est pas nécessaire - live-build fonctionne sur presque toutes les distributions remplissant les exigences ci-dessus.
3.2 installation de live-build
Vous pouvez installer live-build d'un certain nombre de façons différentes:
- À partir du dépôt Debian
- À partir du code source
- À partir des instantanés
Si vous utilisez Debian, la méthode recommandée consiste à installer live-build à partir du dépôt Debian.
3.2.1 à partir du dépôt debian
Il suffit d'installer live-build comme n'importe quel autre paquet:
# apt-get install live-build
3.2.2 à partir du code source
live-build est développé en utilisant le système de contrôle de version Git. Dans les systèmes basés sur Debian, il est fourni par le paquet git. Pour examiner le dernier code, exécutez:
$ git clone git://http://anonscm.debian.org/git/debian-live/live-build.git
Vous pouvez compiler et installer votre propre paquet Debian en exécutant:
$ cd live-build
$ dpkg-buildpackage -b -uc -us
$ cd ..
Maintenant, installez les fichiers récemment construits qui vous intéressent, par exemple
# dpkg -i live-build_4.0-1_all.deb
Vous pouvez également installer live-build directement sur votre système en exécutant:
# make install
et le désinstaller avec:
# make uninstall
3.2.3 à partir des instantanés
Si vous ne souhaitez pas créer ou installer live-build à partir des sources,
vous pouvez utiliser des instantanés. Ils sont construits automatiquement à
partir de la dernière version du dépôt Git et sont disponibles sur
http://debian-live.alioth.debian.org/debian/ (NdT: 404).
3.3 installation de live-boot et live-config
Remarque: Vous n'avez pas besoin d'installer live-boot ou live-config sur votre système afin de créer des systèmes live. Cependant, cela ne fera aucun mal et est utile à des fins de référence. Si vous voulez seulement la documentation, vous pouvez maintenant installer les paquets live-boot-doc et live-config-doc séparément.
3.3.1 à partir du dépôt debian
live-boot et live-config sont tous les deux disponibles dans le dépôt Debian comme expliqué dans Installation de live-build.
3.3.2 à partir du code source
Pour utiliser les dernières sources du git, vous pouvez suivre la procédure ci-dessous. Veuillez vous assurer que vous êtes familiarisé avec les termes mentionnés dans Termes.
- Examiner les sources de live-boot et live-config
$ git clone git://http://anonscm.debian.org/git/debian-live/live-boot.git
$ git clone git://http://anonscm.debian.org/git/debian-live/live-config.git
Consultez les pages de manuel de live-boot et live-config pour plus de détails sur la personnalisation si la raison pour laquelle vous créez vos paquets à partir des sources.
- Créer les fichiers .deb de live-boot et live-config Vous devez créer sur votre distribution cible ou dans un chroot contenant votre plateforme cible: cela signifie que si votre cible est buster alors vous devez créer sur buster.
Utilisez un système de construction automatique personnel tel que pbuilder ou
sbuild si vous avez besoin de créer live-boot pour une distribution cible
qui diffère de votre système de construction. Par exemple, pour les images live
de buster, créez live-boot dans un chroot buster. Si votre distribution
cible correspond à votre distribution vous pouvez créer directement sur le
système de construction en utilisant dpkg-buildpackage
(fourni par le paquet
dpkg-dev) :
$ cd live-boot
$ dpkg-buildpackage -b -uc -us
$ cd ../live-config
$ dpkg-buildpackage -b -uc -us
- Utiliser les fichiers .deb générés nécessaires. Comme live-boot et live-config sont installés par le système de construction live-build, l'installation de ces paquets dans le système hôte ne suffit pas: vous devez traiter les fichiers .deb générés comme d'autres paquets personnalisés. Comme votre objectif pour la construction à partir du code source est de tester de nouvelles choses à court terme avant leur publication officielle, suivez Installation de paquets modifiés ou de tiers pour inclure temporairement les fichiers pertinents dans votre configuration. En particulier, remarquez que les deux paquets sont divisés en une partie générique, une partie de documentation et un ou plusieurs back-ends. Incluez la partie générique, un seul back-end et éventuellement la documentation. En supposant que vous construisiez une image live dans le répertoire courant et ayez généré tous les fichiers .deb pour une version unique des deux paquets dans le répertoire ci-dessus, ces commandes bash copieraient tous les paquets appropriés, y compris les back-ends par défaut :
$ cp ../live-boot{_,-initramfs-tools,-doc}*.deb config/packages.chroot/
$ cp ../live-config{_,-sysvinit,-doc}*.deb config/packages.chroot/
3.3.3 à partir des instantanés
Vous pouvez laisser live-build utiliser automatiquement les derniers instantanés de live-boot et live-config en configurant le dépôt tiers debian-live.alioth.debian.org dans votre répertoire de configuration de live-build.
4. les bases
Ce chapitre contient un bref aperçu du processus de construction et des
instructions pour utiliser les trois types d'images les plus couramment
utilisées. Le type d'image le plus polyvalent, iso-hybrid
, peut être utilisé
sur une machine virtuelle, un support optique ou un périphérique USB de
stockage portable. Dans certains cas particuliers, comme expliqué plus loin, le
type hdd
peut être plus approprié. Le chapitre contient des instructions
détaillées pour la construction et l'utilisation d'une image netboot
, qui est
un peu plus compliquée en raison de la configuration requise sur le serveur.
C'est un sujet un peu avancé pour tous ceux qui ne connaissent pas déjà le
démarrage sur le réseau, mais est inclus ici car une fois la configuration
terminée, c'est un moyen très pratique pour tester et déployer des images pour
le démarrage sur le réseau local sans le tracas des supports d'images.
La section se termine par une brève introduction à webbooting qui est, peut-être, la meilleure façon d'utiliser des images différentes à des fins différentes, changeant de l'un à l'autre en fonction des besoins en utilisant l'Internet comme un moyen.
Tout au long du chapitre, nous ferons souvent référence à la valeur par défaut des noms des fichiers produits par live-build. Si vous téléchargez une image précompilée, les noms des fichiers peuvent varier.
4.1 qu'est-ce qu'un système live?
Un système live signifie généralement un système d'exploitation démarré sur un ordinateur à partir d'un support amovible, tel qu'un CD-ROM, une clé USB ou sur un réseau, prêt à l'emploi sans aucune installation sur le disque habituel, avec auto-configuration fait lors de l'exécution (voir Termes).
Avec les systèmes live, c'est un système d'exploitation, construit pour une des architectures prises en charge (actuellement amd64 et i386). Il est fait à partir des éléments suivants:
-
Image du noyau Linux, d'habitude appelé
vmlinuz
-
Image du RAM-disque initiale (initrd): Un disque virtuel RAM configuré pour le démarrage de Linux, contenant possiblement des modules nécessaires pour monter l'image du système et certains scripts pour le faire.
-
Image du système: L'image du système de fichiers du système d'exploitation. Habituellement, un système de fichiers SquashFS comprimé est utilisé pour réduire au minimum la taille de l'image live. Notez qu'il est en lecture seulement. Ainsi, lors du démarrage le système live va utiliser un disque RAM et un mécanisme "union" pour permettre l'écriture de fichiers dans le système en marche. Cependant, toutes les modifications seront perdues lors de l'arrêt à moins que l'option «persistance» soit utilisée (voir Persistance).
-
Chargeur d'amorçage: Un petit morceau de code conçu pour démarrer à partir du support choisi, il peut présenter un menu rapide ou permettre la sélection des options/configurations. Il charge le noyau Linux et son initrd pour fonctionner avec un système de fichiers associé. Différentes solutions peuvent être utilisées, selon le support de destination et le format du système de fichiers contenant les composants mentionnés précédemment: isolinux pour démarrer à partir d'un CD ou DVD au format ISO9660, syslinux pour démarrer un disque dur ou une clé USB à partir d'une partition VFAT, extlinux pour partitions ext2/3/4 et btrfs, pxelinux pour netboot PXE, GRUB pour partitions ext2/3/4, etc.
Vous pouvez utiliser live-build pour construire l'image du système à partir de vos spécifications, configurer un noyau Linux, son initrd, et un chargeur d'amorçage pour les exécuter, tout dans un format en fonction du support (image ISO9660, image disque, etc.).
4.2 téléchargement des images précompilées
Bien que l'objectif de ce manuel soit le développement et la création de vos
propres images live, vous pouvez simplement vouloir tester une de nos images
précompilées comme une introduction à leur utilisation ou à la construction de
vos propres images. Ces images sont construites à l'aide de notre dépôt git
live-images et les versions officielles stables sont publiées sur
https://www.debian.org/CD/live/. En outre, les versions plus anciennes et les
futures, et des images non officielles contenant micrologiciels et pilotes non
libres sont disponibles sur http://debian-live.alioth.debian.org/cdimage/release/(NdT: 404).
4.3 utiliser le constructeur web d'images live
En tant que service à la communauté, nous gérons un service de construction
d'images web sur http://debian-live.alioth.debian.org/build/(NdT: 404). Ce site est
maintenu sur la base du meilleur effort. Autrement dit, même si nous nous
efforçons de le maintenir à jour et opérationnel à tout moment, et de publier
des avis d'importantes interruptions du service, nous ne pouvons pas garantir
une disponibilité de 100% ou des constructions d'images rapides, et le service
peut parfois avoir des problèmes dont la résolution prend un certain temps. Si
vous avez des problèmes ou des questions au sujet du service, veuillez nous
contacter en donnant le lien vers votre construction.
4.3.1 utilisation du constructeur web et avertissements
L'interface web ne permet actuellement pas d'empêcher l'utilisation de
combinaisons d'options invalides, en particulier quand le changement d'une
option (c'est-à-dire en utilisant live-build directement) modifie les valeurs
des autres options énumérées dans le formulaire web, le constructeur web ne
modifie pas ces valeurs par défaut. Plus particulièrement, si vous changez la
valeur --architectures
qui est par défaut i386
pour amd64
, vous devez
modifier l'option correspondante --linux-flavours
de la valeur par défaut
586
pour amd64
. Voir la page de manuel lb_config
pour la version de
live-build installée sur le constructeur web pour plus de détails. Le numéro
de version de live-build est indiqué au bas de la page web.
L'estimation du temps donné par le constructeur web est une estimation brute et peut ne pas refléter la durée effective de votre construction. Cette estimation n'est pas actualisée une fois qu'elle est affichée. Soyez patient. Ne rechargez pas la page de la construction, car cela peut soumettre une nouvelle construction avec les mêmes paramètres. Vous devez nous contacter si vous ne recevez pas la notification de votre construction mais seulement une fois que vous êtes sûr que vous avez attendu assez longtemps et vérifié que la notification par e-mail n'a pas été détectée par votre filtre anti-spam.
Le constructeur web est limité dans les types d'images qu'il peut construire. Cela permet de garder les choses simples et efficaces à utiliser et à maintenir. Si vous souhaitez effectuer des personnalisations qui ne sont pas prévues par l'interface web, le reste de ce manuel explique comment construire vos propres images en utilisant live-build.
4.4 premières étapes: la construction d'une image iso hybride
Quel que soit le type d'image, vous devrez effectuer les mêmes étapes de base pour créer une image à chaque fois. Comme premier exemple, créez un répertoire de travail, passez dans ce répertoire et exécutez la séquence suivante de commandes live-build pour créer une image ISO hybride de base contenant tout le système Debian par défaut sans X.org. Elle est appropriée pour être gravée sur CD ou DVD, et peut également être copiée sur une clé USB.
Le nom du répertoire de travail dépend totalement de vous, mais si vous jetez un œil aux exemples utilisés dans live-manual, c'est une bonne idée d'utiliser un nom qui vous aide à identifier l'image avec laquelle vous travaillez dans chaque répertoire, surtout si vous travaillez ou expérimentez avec différents types d'images. Dans ce cas, vous allez construire un système par défaut, nous allons donc l'appeler, par exemple, live-default.
$ mkdir live-default && cd live-default
Ensuite, exécutez la commande lb config
. Cela va créer une hiérarchie
"config/" dans le répertoire courant pour être utilisée par d'autres commandes:
$ lb config
Aucun paramètre n'est passé à ces commandes, donc les défauts seront utilisés pour l'ensemble de ses diverses options. Consultez La commande lb config pour plus de détails.
Maintenant que la hiérarchie "config/" existe, créez l'image avec la commande lb build
:
# lb build
Ce processus peut prendre un certain temps, en fonction de la vitesse de votre
ordinateur et de votre connexion réseau. Une fois le processus terminé, il
devrait y avoir un fichier image live-image-i386.hybrid.iso
prêt à l'emploi,
dans le répertoire courant.
Remarque: Si vous construisez sur un système amd64 le nom de l'image
résultante sera live-image-amd64.hybrid.iso
. Gardez à l'esprit cette
convention de nommage tout au long du manuel.
4.5 utilisation d'une image iso hybride live
Après la construction ou le téléchargement d'une image ISO hybride, qui peut être obtenue sur https://www.debian.org/CD/live/, l'étape suivante est d'habitude de préparer votre support pour le démarrage, soit sur CD-R(W) ou DVD-R(W), des supports optiques ou une clé USB.
4.5.1 graver une image iso sur un support physique
Graver une image ISO est facile. Il suffit d'installer /{xorriso} et de l'utiliser à partir de la ligne de commande pour graver l'image. Par exemple:
# apt-get install xorriso
$ xorriso -as cdrecord -v dev=/dev/sr0 blank=as_needed live-image-i386.hybrid.iso
4.5.2 copie d'une image iso hybride sur une clé usb
Les images ISO préparées avec xorriso
peuvent être simplement copiées sur une
clé USB avec cp
ou un logiciel équivalent. Branchez une clé USB avec une
capacité suffisamment grande pour votre fichier image et déterminez quel
périphérique elle est, que nous appelons ci-dessous ${USBSTICK}
. C'est le
fichier de périphérique de votre clé, tel que /dev/sdb
, pas une partition,
telle que /dev/sdb1
! Vous pouvez trouver le nom du périphérique en regardant
la sortie de dmesg
après avoir branché le périphérique, ou mieux encore, ls -l /dev/disk/by-id
.
Une fois que vous êtes sûr d'avoir le nom correct de l'appareil, utilisez la
commande cp
pour copier l'image sur la clé. Ceci écrasera tout fichier déjà
existant sur votre clé!
$ cp live-image-i386.hybrid.iso ${USBSTICK}
$ sync
(NdT: nécessite les droits root)
Remarque: La commande sync est utilisée pour s'assurer que toutes les
données qui sont stockées dans la mémoire par le noyau lors de la copie de
l'image, sont écrites sur la clé USB.
4.5.3 utilisation de l'espace disponible sur une clé usb
Après avoir copié live-image-i386.hybrid.iso
sur une clé USB, la première
partition sera utilisée par le système live. Pour utiliser l'espace libre
restant, utilisez un outil de partitionnement tel que gparted ou parted
afin de créer une nouvelle partition sur la clé.
# gparted ${USBSTICK}
Quand la partition est créée, vous devez y créer un système de fichiers où
${PARTITION}
est le nom de la partition, comme /dev/sdb2
. Un choix possible serait ext4.
# mkfs.ext4 ${PARTITION}
Remarque: Si vous voulez utiliser l'espace supplémentaire avec Windows, ce système d'exploitation ne peut accéder normalement à aucune partition à part la première. Certaines solutions à ce problème ont été discutées sur notre liste de diffusion, mais il semble qu'il n'y a pas de réponse facile.
Rappelez-vous: Chaque fois que vous installez une nouvelle live-image-i386.hybrid.iso sur la clé, toutes les données sur la clé seront perdues parce que la table de partition est écrasée par le contenu de l'image, vous devez sauvegarder votre partition supplémentaire d'abord pour la restaurer à nouveau après la mise à jour de l'image live.
4.5.4 démarrer le support live
La première fois que vous démarrez votre support live, qu'il s'agisse de CD, DVD, clé USB, ou du démarrage par PXE, une certaine configuration dans le BIOS de votre ordinateur peut être d'abord nécessaire. Puisque les BIOS varient grandement en fonctionnalités et raccourcis clavier, on ne peut pas aborder le sujet en profondeur ici. Certains BIOS fournissent une touche pour ouvrir un menu d'amorçage au démarrage, qui est le moyen le plus facile si elle est disponible sur votre système. Sinon, vous avez besoin d'entrer dans le menu de configuration du BIOS et modifier l'ordre de démarrage pour placer le dispositif de démarrage pour le système live devant votre périphérique de démarrage normal.
Une fois que vous avez démarré le support, un menu de démarrage vous est
présenté. Si vous appuyez simplement sur entrée ici, le système va démarrer en
utilisant l'entrée par défaut, Live
. Pour plus d'informations sur les options
de démarrage, consultez l'entrée «Help» dans le menu et aussi les pages de
manuel de live-boot et live-config dans le système live.
En supposant que vous ayez sélectionné Live
et démarré une image de bureau
live par défaut, après que les messages de démarrage aient défilé, vous devriez
être automatiquement connecté au compte user
et voir un bureau, prêt à
l'emploi. Si vous avez démarré une image de la console uniquement, tel que le
type standard
des images précompilées, vous devriez être automatiquement
connecté à la console pour le compte user
et voir une invite du shell, prête
à l'emploi.
4.6 utiliser une machine virtuelle pour les tests
Exécuter les images live dans une machine virtuelle (VM) peut faire gagner beaucoup de temps. Cela ne vient pas sans avertissements:
-
L'exécution d'une VM demande assez de RAM pour le système d'exploitation client et l'hôte et un CPU avec support matériel pour la virtualisation est recommandé.
-
Il y a quelques limitations inhérentes à l'exécution sur une VM, par exemple des performances vidéo médiocres, ou un choix limité de matériel émulé.
-
Lors du développement d'un matériel spécifique, il n'existe aucun substitut pour l'exécution que le matériel lui-même.
-
Certains ne deviennent visibles que pendant l'exécution dans une VM. En cas de doute, testez votre image directement sur le matériel.
À condition de pouvoir travailler avec ces contraintes, examinez les logiciels VM disponibles et choisissez celui qui convient à vos besoins.
4.6.1 test d'une image iso avec qemu
La VM la plus polyvalente de Debian est QEMU. Si votre processeur dispose d'une gestion matérielle de la virtualisation, vous pouvez utiliser le paquet qemu-kvm; La description du paquet qemu-kvm énumère brièvement les exigences.
Tout d'abord, installez qemu-kvm si votre processeur le gère. Sinon,
installez qemu. Dans ce cas, le nom du programme est qemu
au lieu de kvm
dans les exemples suivants. Le paquet qemu-utils est également valable pour
créer des images de disques virtuels avec qemu-img
.
# apt-get install qemu-kvm qemu-utils
Démarrer une image ISO est simple:
$ kvm -cdrom live-image-i386.hybrid.iso
Voir les pages de manuel pour plus de détails.
4.6.2 test d'une image iso avec virtualbox
Afin de tester l'ISO avec virtualbox:
# apt-get install virtualbox virtualbox-qt virtualbox-dkms
$ virtualbox
Créez une nouvelle machine virtuelle, modifiez les paramètres de stockage pour
utiliser live-image-i386.hybrid.iso
comme le périphérique CD/DVD et démarrez
la machine.
Remarque: Pour les systèmes live contenant X.org que vous voulez essayer avec virtualbox, vous pouvez inclure le paquet des pilotes VirtualBox X.org, virtualbox-guest-dkms et virtualbox-guest-x11, dans votre configuration de live-build. Sinon, la résolution est limitée à 800x600.
$ echo "virtualbox-guest-dkms virtualbox-guest-x11" >> config/package-lists/my.list.chroot
Pour faire fonctionner le paquet dmks, il faut également installer le paquet linux-headers pour le noyau utilisé dans l'image. Au lieu de lister manuellement le paquet linux-headers correct dans la liste de paquets crée ci-dessus, live-build peut faire cela automatiquement.
$ lb config --linux-packages "linux-image linux-headers"
4.7 construire et utiliser une image hdd
La construction d'une image HDD est similaire à une ISO hybride à tous les
regards, sauf que vous spécifiez -b hdd
et le nom du fichier résultant est
live-image-i386.img
qui ne peut être gravé sur des supports optiques. Il
convient pour le démarrage à partir de clés USB, disques durs USB, et divers
autres dispositifs de stockage portables. Normalement, une image ISO hybride
peut être utilisée à cette fin, mais si vous avez un BIOS qui ne gère pas
correctement les images hybrides, vous devez utiliser une image HDD.
Remarque: si vous avez créé une image ISO hybride avec l'exemple précédent,
vous devrez nettoyer votre répertoire de travail avec la commande lb clean
(voir La commande lb clean):
# lb clean --binary
Exécutez la commande lb config
comme avant, sauf que cette fois en spécifiant
le type d'image HDD:
$ lb config -b hdd
Construisez maintenant l'image avec la commande lb build
# lb build
Quand la création de l'image est finie, un fichier live-image-i386.img
doit
être présent dans le répertoire courant.
L'image binaire générée contient une partition VFAT et le chargeur d'amorçage
syslinux, prêts à être écrits directement sur une clé USB. Encore une fois,
comme l'utilisation d'une image HDD est juste comme l'utilisation d'une image
ISO hybride sur USB, suivez les instructions Utiliser une image live ISO
hybride, en utilisant le nom de fichier live-image-i386.img
au lieu de
live-image-i386.hybrid.iso
.
De même, pour tester une image HDD avec Qemu, installez qemu comme décrit
ci-dessus dans Test d'une image ISO avec QEMU. Ensuite, exécutez kvm
ou
qemu
, selon la version dont votre système hôte a besoin en précisant
live-image-i386.img
comme le premier disque dur.
$ kvm -hda live-image-i386.img
4.8 construction d'une image netboot
La séquence de commandes suivante va créer une image NetBoot de base contenant le système Debian par défaut sans X.org. Elle peut être démarrée sur le réseau.
Remarque: Si vous avez réalisé quelques-uns des exemples précédents, vous aurez besoin de nettoyer votre répertoire de travail avec la commande #lb clean#:
# lb clean
Dans ce cas spécifique, un lb clean --binary
ne serait pas suffisant pour
nettoyer les étapes nécessaires. La raison est que dans les configurations de
netboot, une configuration initramfs différente doit être utilisée, laquelle
live-build exécute automatiquement lors de la construction des images
netboot. Puisque la création d'initramfs appartient à l'étape chroot, si on
change à netboot dans un répertoire existant, il faut reconstruire le chroot.
Par conséquent, il faut faire un lb clean
, (qui permettra d'éliminer l'étape
chroot, aussi).
Exécutez la commande suivante pour configurer votre image pour démarrer sur le réseau:
$ lb config -b netboot --net-root-path "/srv/debian-live" --net-root-server "192.168.0.2"
Contrairement aux images ISO et HDD, le démarrage sur le réseau ne sert pas
l'image du système de fichiers pour le client. Pour cette raison, les fichiers
doivent être servis via NFS. Différents systèmes de fichiers réseau peuvent
être choisis avec lb config. Les options --net-root-path
et
--net-root-server
indiquent l'emplacement et le serveur, respectivement, du
serveur NFS sur lequel l'image du système de fichiers sera située au moment du
démarrage. Assurez-vous que ceux-ci sont fixées à des valeurs appropriées pour
votre réseau et serveur.
Construisez maintenant l'image avec la commande lb build
# lb build
Dans un démarrage réseau, le client exécute un petit morceau de logiciel qui réside habituellement sur l'EPROM de la carte Ethernet. Ce programme envoie une requête DHCP pour obtenir une adresse IP et les informations sur ce qu'il faut faire ensuite. Typiquement, la prochaine étape est d'obtenir un chargeur d'amorçage de niveau supérieur via le protocole TFTP. Cela pourrait être pxelinux, GRUB, ou démarrer directement à un système d'exploitation comme Linux.
Par exemple, si vous décompressez l'archive généré
live-image-i386.netboot.tar
dans le répertoire /srv/debian-live
, vous
trouverez l'image du système de fichiers dans live/filesystem.squashfs
et le
noyau, initrd et le chargeur d'amorçage pxelinux dans tftpboot/
.
Nous devons maintenant configurer trois services sur le serveur pour activer le démarrage sur le réseau: le serveur DHCP, le serveur TFTP et le serveur NFS.
4.8.1 serveur dhcp
Nous devons configurer le serveur DHCP de notre réseau pour être sûr de donner une adresse IP au client du système du démarrage sur le réseau, et pour annoncer l'emplacement du chargeur d'amorçage PXE.
Voici un exemple source d'inspiration, écrit pour le serveur ISC DHCP
isc-dhcp-server
dans le fichier de configuration /etc/dhcp/dhcpd.conf
:
# /etc/dhcp/dhcpd.conf - configuration file for isc-dhcp-server
ddns-update-style none;
option domain-name "example.org";
option domain-name-servers ns1.example.org, ns2.example.org;
default-lease-time 600;
max-lease-time 7200;
log-facility local7;
subnet 192.168.0.0 netmask 255.255.255.0 {
range 192.168.0.1 192.168.0.254;
filename "pxelinux.0";
next-server 192.168.0.2;
option subnet-mask 255.255.255.0;
option broadcast-address 192.168.0.255;
option routers 192.168.0.1;
}
4.8.2 serveur tftp
Cela sert le noyau et le ramdisk initial pour le système pendant l'exécution.
Vous devriez installer le paquet /tftpd-hpa/. Il peut servir tous les fichiers
contenus dans un répertoire racine, d'habitude /srv/tftp
. Pour le laisser
servir des fichiers dans /srv/debian-live/tftpboot
, exécutez comme
utilisateur root la commande suivante:
# dpkg-reconfigure -plow tftpd-hpa
et remplissez le nouveau répertoire du serveur tftp
4.8.3 serveur nfs
Quand l'ordinateur hôte a téléchargé et démarré un noyau Linux et chargé son initrd, il va essayer de monter l'image du système de fichiers live via un serveur NFS.
Vous devez installer le paquet nfs-kernel-server.
Ensuite, rendez l'image du système de fichiers disponible via NFS en ajoutant
une ligne comme la suivante /etc/exports
:
/srv/debian-live *(ro,async,no_root_squash,no_subtree_check)
et indiquez cette exportation au serveur NFS avec la commande suivante:
# exportfs -rv
La configuation de ces trois services peut être un peu dificile. Vous pourriez avoir besoin de patience pour obtenir que tous fonctionnent ensemble. Pour plus d'informations, consultez le wiki syslinux sur http://www.syslinux.org/wiki/index.php/PXELINUX ou la section Debian Installer Manual's TFTP Net Booting sur http://d-i.alioth.debian.org/manual/fr.i386/ch04s05.html. Ils pourraient aider parce que leurs processus sont très semblables.
4.8.4 guide pratique pour expérimenter avec une image netboot
La création d'images netboot est facile avec live-build, mais les tests des images sur des machines physiques peuvent prendre vraiment beaucoup de temps.
Afin de rendre notre vie plus facile, nous pouvons utiliser la virtualisation.
4.8.5 qemu
- Installer qemu, bridge-utils, sudo.
Éditer /etc/qemu-ifup
:
#!/bin/sh
sudo -p "Password for $0:" /sbin/ifconfig $1 172.20.0.1
echo "Executing /etc/qemu-ifup"
echo "Bringing up $1 for bridged mode..."
sudo /sbin/ifconfig $1 0.0.0.0 promisc up
echo "Adding $1 to br0..."
sudo /usr/sbin/brctl addif br0 $1
sleep 2
Obtenir, ou construire un grub-floppy-netboot
.
Lancer qemu
avec -net nic,vlan=0 -net tap,vlan=0,ifname=tun0
4.9 webbooting
Webbooting est une manière très pratique de télécharger et d'amorcer les systèmes live en utilisant l'Internet comme un moyen. Il ya très peu d'exigences pour webbooting. D'une part, vous avez besoin d'un support avec un chargeur d'amorçage, un disque ram initial et un noyau. D'autre part, un serveur web pour stocker les fichiers squashfs qui contiennent le système de fichiers.
4.9.1 obtenir les fichiers webboot
Comme d'habitude, vous pouvez construire les images vous-même ou utiliser les
fichiers précompilés, qui sont disponibles sur le site du projet sur
http://debian-live.alioth.debian.org/. L'utilisation des images précompilées
serait pratique pour faire l'essai initial jusqu'à ce que l'on peut affiner
leurs propres besoins. Si vous avez construit une image live, vous trouverez
les fichiers nécessaires pour webbooting dans le répertoire de construction
sous binary/live/
. Les fichiers sont appelés vmlinuz
, initrd.img
et
filesystem.squashfs
.
Il est également possible d'extraire les fichiers d'une image iso déjà existant. Pour ce faire, on doit monter l'image comme suit:
# mount -o loop image.iso /mnt
Les fichiers se trouvent sous le répertoire live/
. Dans ce cas précis, il
serait /mnt/live/
. Cette méthode présente l'inconvénient que vous avez besoin
d'être root pour pouvoir monter l'image. Cependant, il présente l'avantage
qu'elle est facilement scriptable et ainsi, facilement automatisée.
Mais sans aucun doute, la meilleure façon d'extraire les fichiers d'une image iso et les télécharger sur le serveur web au même temps, est d'utiliser le midnight commander ou mc. Si vous avez le paquet genisoimage installé, le gestionnaire de fichiers à deux panneaux vous permet de voir le contenu d'un fichier iso dans un panneau et de télécharger les fichiers via FTP dans l'autre panneau. Même si cette méthode nécessite un travail manuel, elle ne nécessite pas les privilèges root.
4.9.2 démarrer images webboot
Tandis que certains utilisateurs vont utiliser la virtualisation pour tester le webbooting, nous utilisons du matériel réel ici pour correspondre au possible cas d'utilisation suivant qui seulement devrait être considéré comme un exemple.
Afin de démarrer une image webboot il suffit d'avoir les éléments mentionnés
ci-dessus, c'est-à-dire, vmlinuz
et initrd.img
sur une clé usb dans un
répertoire nommé live/
et installer syslinux comme chargeur de démarrage.
Ensuite, démarrer à partir de la clé usb et taper fetch=URL/CHEMIN/DU/FICHIER
aux options de démarrage. live-boot va télécharger le fichier squashfs et le
stocker dans la ram. De cette façon, il est possible d'utiliser le système de
fichiers compressé téléchargé comme un système live normal. Par exemple:
append boot=live components fetch=http://192.168.2.50/images/webboot/filesystem.squashfs
Cas d'utilisation: Vous avez un serveur web dans lequel vous avez stocké deux fichiers squashfs, un qui contient un bureau complet, comme par exemple gnome, et un d'un système standard. Si vous avez besoin d'un environnement graphique pour une machine, vous pouvez brancher votre clé usb et télécharger l'image qui contient gnome. Si vous avez besoin des outils inclus dans le deuxième type d'image, peut-être pour une autre machine, vous pouvez télécharger celle du système standard.
5. aperçu des outils
Ce chapitre fournit un aperçu des trois principaux outils utilisés dans la construction des systèmes live: live-build, live-boot et live-config.
5.1 le paquet live-build
live-build est une collection de scripts pour construire des systèmes live. Ces scripts sont aussi appelés "commandes".
L'idée derrière live-build est de constituer un cadre qui utilise un répertoire de configuration pour automatiser et personnaliser complètement tous les aspects de la construction d'une image Live.
Plusieurs concepts sont similaires à ceux utilisés pour construire des paquets Debian avec debhelper:
-
Les scripts ont un emplacement central pour la configuration de leur fonctionnement. Avec debhelper, c'est le sous-répertoire
debian/
d'un arbre de paquets. Par exemple, dh_install cherchera, entre autres, un fichier appelédebian/install
pour déterminer quels fichiers doivent exister dans un paquet binaire particulier. De la même manière, live-build enregistre sa configuration entièrement dans un sous-répertoireconfig/
. -
Les scripts sont indépendants, c'est-à-dire qu'il est toujours sûr d'exécuter chaque commande. Contrairement à debhelper, live-build contient des outils pour générer une arborescence de configuration. Cela pourrait être considéré comme similaire à des outils tels que dh-make. Pour plus d'informations sur ces outils, continuer la lecture, parce que le reste de cette section est sur les quatre commandes les plus importantes. Notez que la commande
lb
est une function générique pour les commandes live-build. -
lb config: Responsable de l'initialisation d'un répertoire de configuration pour un système Live. Voir La commande lb config pour plus d'informations.
-
lb build: Responsable du démarrage d'un système de construction Live. Voir La commande lb build pour plus d'informations.
-
lb clean: Responsable de la suppression des parties d'un système de construction Live. Voir La commande lb clean pour plus d'informations.
5.1.1 la commande lb config
Comme indiqué dans live-build, les scripts qui composent live-build lisent
leur configuration avec la commande source
à partir d'un seul répertoire
nommé config/
. Comme la construction de ce répertoire à la main serait
fastidieuse et source d'erreurs, la commande lb config
peut être utilisée
pour créer une arborescence de configuration.
Exécuter la commande lb config
sans aucun argument crée le sous-répertoire
config/
qui est peuplée avec certains paramètres dans fichiers de
configuration, et deux sous-répertoires auto/
et local/
avec une
arborescence de fichiers.
$ lb config
[2015-01-06 19:25:58] lb config
P: Creating config tree for a debian/stretch/i386 system
P: Symlinking hooks...
L'utilisation de lb config
sans aucun argument serait appropriée pour les
utilisateurs qui ont besoin d'une image de base, ou qui ont l'intention de
fournir plus tard une configuration plus complète via auto/config
(voir
Gestion d'une configuration pour plus de détails).
Normalement, vous voulez indiquer certaines options. Par exemple, pour spécifier le gestionnaire de paquets à utiliser lors de la construction de l'image:
$ lb config --apt aptitude
Il est possible d'indiquer plusieurs options, telles que:
$ lb config --binary-images netboot --bootappend-live "boot=live components hostname=live-host username=live-user" ...
Une liste complète des options est disponible dans la page de manuel de lb_config
.
5.1.2 la commande lb build
La commande lb build
lit dans votre configuration à partir du répertoire config/
.
Elle exécute alors les commandes de niveau inférieur nécessaires à la construction de votre système Live.
5.1.3 la commande lb clean
Le rôle de la commande lb clean
est d'enlever les différentes parties d'une
construction afin que autres compilations ultérieures puissent commencer à
partir d'un état propre. Par défaut, les étapes chroot
, binary
et source
sont nettoyées, mais le cache est laissé intact. En outre, les étapes peuvent
être nettoyées individuellement. Par exemple, si vous avez effectué des
changements qui affectent uniquement la phase binaire, utilisez #lb clean
--binary# avant de construire un nouveau binaire. Si vos modifications
invalident le bootstrap et/ou les caches de paquets, par exemple, modifications
aux options --mode
, --architecture
ou --bootstrap
, vous devez utiliser
lb clean --purge
. Voir la page de manuel de lb_clean
pour une liste
complète des options.
5.2 le paquet live-boot
live-boot est une collection de scripts fournissant des hooks pour initramfs-tools. Il est utilisé pour générer un initramfs capable de démarrer des systèmes live, comme ceux créés par live-build. Cela inclut ISOs, netboot tarballs, et les images pour clés USB.
Au démarrage, il va chercher un support en lecture seule qui contient un
répertoire /live/
où un système de fichiers racine (souvent une image du
système de fichiers compressée comme squashfs) est stocké. S'il le trouve, il
va créer un environnement accessible en écriture, en utilisant aufs, afin que
les systèmes similaires à Debian puissent démarrer à partir de cet
environnement.
Plus d'information sur initial ramfs dans Debian peut être trouvée dans le Debian Linux Kernel Handbook sur http://kernel-handbook.alioth.debian.org/ dans le chapitre sur initramfs.
5.3 le paquet live-config
live-config se compose des scripts qui s'exécutent au démarrage après live-boot pour configurer le système live automatiquement. Il gère les tâches telles que l'établissement du nom d'hôte, des paramètres régionaux et du fuseau horaire, la création de l'utilisateur live, l'inhibition des cron jobs et l'autologin de l'utilisateur live.
6. gestion d'une configuration
Ce chapitre explique comment gérer une configuration d'un système live à partir d'une création initiale, à travers des révisions successives et des versions successives du logiciel live-build et de l'image live elle-même.
6.1 gérer les modifications de la configuration
Les configurations live sont rarement parfaites du premier coup. Il peut être
bon de passer des options lb config
à partir de la ligne de commande pour
effectuer une construction unique, mais il est plus courant de réviser ces
options et de construire à nouveau jusqu'à ce que vous soyez satisfait. Afin de
prendre en charge ces changements, vous aurez besoin des scripts automatiques
qui assurent le maintien de votre configuration dans un état cohérent.
6.1.1 pourquoi utiliser des scripts auto? que font-ils?
La commande lb config
enregistre les options que vous lui passez avec les
fichiers dans config/*
avec beaucoup d'autres options aux valeurs par défaut.
Si vous exécutez lb config
à nouveau, il ne réinitialisera pas l'option qui a
été mise par défaut en fonction de vos options initiales. Ainsi, par exemple,
si vous exécutez lb config
à nouveau avec une nouvelle valeur pour
--binary-images
, toutes les options qui ont été mises à leur valeur par
défaut pour l'ancien type d'image ne peuvent plus fonctionner avec la nouvelle
option. Ces fichiers ne sont pas destinés à être lus ou modifiés. Ils
enregistrent des valeurs pour plus d'une centaine d'options, donc personne
(y-compris vous) ne pourra voir dans ces options lesquelles vous avez
réellement indiquées. Finalement, si vous lancez lb config
, puis mettez
live-build à niveau et que celui-ci renomme une option, config/*
contiendra
toujours des variables nommées en fonction de l'ancienne option et qui ne
seront plus valides.
Pour toutes ces raisons, les scripts auto/*
vous rendront la vie plus facile.
Ils sont de simples emballages pour les commandes lb config
, lb build
et
lb clean
qui sont conçus pour vous aider à gérer votre configuration. Le
script auto/config
enregistre votre commande lb config
avec toutes les
options désirées, le script auto/clean
supprime les fichiers contenant les
valeurs des variables de configuration et le script auto/build
crée un
build.log
de chaque construction. Et chaque fois que vous lancez la commande
lb
correspondante, ces fichiers sont exécutés automatiquement. En utilisant
ces scripts, votre configuration est plus facile à lire et a une cohérence
interne d'une révision à l'autre. En outre, il sera plus facile pour vous
d'identifier et corriger les options qui doivent changer lorsque vous mettez à
niveau live-build après avoir lu la documentation mise à jour.
6.1.2 utiliser les scripts auto d'exemple
Pour votre commodité, live-build est fourni avec des scripts shell d'exemple, pour les copier et les modifier. Lancez une nouvelle configuration par défaut, puis copiez les exemples:
$ mkdir mylive && cd mylive && lb config
$ mkdir auto
$ cp /usr/share/doc/live-build/examples/auto/* auto/
Modifiez auto/config
en ajoutant des options comme bon vous semble. Par
exemple:
#!/bin/sh
lb config noauto \
--architectures i386 \
--linux-flavours 686-pae \
--binary-images hdd \
--mirror-bootstrap http://ftp.ch.debian.org/debian/ \
--mirror-binary http://ftp.ch.debian.org/debian/ \
"${@}"
Maintenant, chaque fois que vous utilisez lb config
, auto/config
réinitialisera la configuration basée sur ces options. Lorsque vous souhaitez
effectuer des modifications, modifiez les options dans ce fichier au lieu de
les passer à lb config
. Lorsque vous utilisez lb clean
, auto/clean
va
nettoyer les fichiers ainsi que tous les autres produits de construction. Et
enfin, lorsque vous utilisez lb build
, un journal de la construction est
écrit par auto/build
dans build.log
.
Remarque: Un paramètre spécial noauto
est utilisé ici pour éliminer un
autre appel à auto/config
, évitant ainsi une récursion infinie. Assurez-vous
que vous ne l'avez pas accidentellement supprimé en modifiant le fichier.
Aussi, prenez soin de vous assurer quand vous divisez la commande lb config
sur plusieurs lignes pour une meilleure lisibilité, comme le montre l'exemple
ci-dessus, que vous n'oubliez pas la barre oblique inverse () de sorte que
chaque ligne continue à la suivante.
6.2 cloner une configuration publiée via git
Utilisez l'option lb config --config
pour cloner un dépôt Git qui contient
une configuration d'un système live. Si vous souhaitez baser votre
configuration sur une autre maintenue par le Live Systems Project, allez voir
le dépôt sur http://debian-live.alioth.debian.org/gitweb avec le nom
live-images
sous le titre Packages
. Ce dépôt contient les configurations
pour les images précompilées
Par exemple, pour construire une image standard, utilisez le dépôt
live-images
comme suit:
$ mkdir live-images && cd live-images
$ lb config --config git://http://anonscm.debian.org/git/debian-live/live-images.git
$ cd images/standard
Modifiez auto/config
et toutes les autres choses dont vous avez besoin dans
l'arbre config
en fonction de vos besoins. Par exemple, les images
precompilées non officielles qui contiennent des paquets non-free sont faites
en ajoutant simplement --archive-areas "main contrib non-free"
.
Vous pouvez éventuellement définir un raccourci dans votre configuration Git en
ajoutant la ligne suivante à votre ${HOME}/.gitconfig
:
[url "git://http://anonscm.debian.org/git/debian-live/"]
insteadOf = lso:
Cela vous permet d'utiliser lso:
quand vous voulez indiquer l'adresse d'un
dépôt debian-live.alioth.debian.org
. Si vous supprimez le suffixe optionnel
.git
, commencer une nouvelle image en utilisant cette configuration est aussi
simple que:
$ lb config --config lso:live-images
Le clonage de la totalité du dépôt live-images
copie les configurations
utilisées pour plusieurs images. Si vous voulez construire une image différente
lorsque vous avez terminé avec la première, changez de répertoire et,
éventuellement, faites les modifications dont vous avez besoin.
Dans tous les cas, n'oubliez pas qu'il faut à chaque fois construire l'image en
tant que superutilisateur: lb build
7. vue d'ensemble de la personnalisation
Ce chapitre donne un aperçu des diverses façons dont vous pouvez personnaliser un système live.
7.1 configuration pendant la construction vs. l'amorçage
Les options de configuration d'un système live sont divisées en options au
moment de la construction, ces options sont appliquées pendant la création et
des options au moment du démarrage, qui sont appliquées pendant le démarrage.
Les options au moment du démarrage sont divisées en celles qui surviennent au
début, appliquées par le paquet live-boot, et celles qui arrivent plus tard,
appliquées par live-config. Toute option d'amorçage peut être modifiée par
l'utilisateur en l'indiquant à l'invite de démarrage. L'image peut également
être construite avec les paramètres de démarrage par défaut et alors les
utilisateurs peuvent normalement démarrer directement le système live sans
indiquer aucune option lorsque toutes les valeurs par défaut sont appropriées.
En particulier, l'argument lb --bootappend-live
se compose de toutes les
options de ligne de commande du noyau par défaut pour le système live, comme la
persistance, les claviers, ou le fuseau horaire. Voir Personnalisation des
paramètres régionaux et la langue, par exemple.
Les options de configuration pendant la construction sont décrites dans la page
de manuel pour lb config
. Les options de configuration pendant l'amorçage
sont décrites dans les pages de manuel pour live-boot et live-config. Bien
que les paquets live-boot et live-config soient installés dans le système
live que vous construisez, il est recommandé que vous les installiez également
sur votre système de construction pour vous y référer facilement lorsque vous
travaillez sur votre configuration. Cela peut être fait sans danger car aucun
des scripts contenus ne sont exécutés à moins que le système soit configuré
comme un système live.
7.2 étapes de la construction
Le processus de construction est divisé en étapes, avec des personnalisations différentes appliquées dans l'ordre dans chaque étape. La première étape à exécuter est l'étape bootstrap. C'est la phase initiale de peuplement du répertoire chroot avec des paquets pour faire un système Debian de base. Elle est suivie par l'étape chroot, qui complète la construction du répertoire chroot, le peuplant de tous les paquets listés dans la configuration, ainsi que tout autre matériel. La plupart de la personnalisation du contenu se produit à ce stade. La dernière étape de la préparation de l'image live est l'étape binary, qui construit une image amorçable, en utilisant le contenu du répertoire chroot pour construire le système de fichiers racine pour le système Live. Il comprend l'installateur et tout autre matériel supplémentaire sur le support cible en dehors du système de fichiers du système live. Quand l'image live est construite, s'il est activé, le tarball des sources est construit dans l'étape source.
À chacune de ces étapes, les commandes sont appliquées dans un ordre particulier. Les commandes sont ordonnées de manière à assurer que les personnalisations puissent être superposées de manière raisonnable. Par exemple, dans l'étape chroot, les préconfigurations sont appliqués avant que tous les paquets ne soient installés, les paquets sont installés avant que tous les fichiers locaux inclus ne soient copiés et les hooks sont exécutés plus tard, quand tous les matériaux sont en place.
7.3 supplément lb config avec des fichiers
Bien que lb config
crée une arborescence de configuration dans le répertoire
config/
, pour accomplir vos objectifs, vous pourriez avoir besoin de fournir
des fichiers supplémentaires dans les sous-répertoires de config/
. Selon
l'endroit où les fichiers sont stockés dans la configuration, ils peuvent être
copiés dans le système de fichiers du système live ou dans le système de
fichiers de l'image binaire, ou peuvent fournir pendant la construction des
configurations du système qui seraient lourdes à passer comme options de la
ligne de commande. Vous pouvez inclure des choses telles que des listes
personnalisées de paquets, art personnalisé, ou des scripts hook à exécuter,
soit pendant la construction soit au démarrage, ce qui augmente la flexibilité
déjà considérable de debian-live avec le code de votre choix.
7.4 tâches de personnalisation
Les chapitres suivants sont organisés par les types des tâches de personnalisation que les utilisateurs effectuent généralement: Personnalisation de l'installation de paquets, Personnalisation des contenus et Personnalisation des paramètres régionaux et la langue couvrent quelques choses que vous pourriez vouloir faire.
8. personnalisation de l'installation de paquets
La personnalisation la plus fondamentale d'un système live est sans doute la sélection des paquets à inclure dans l'image. Ce chapitre vous guide tout au long des différentes options de construction pour personnaliser l'installation des paquets avec live-build. Le plus large choix influençant les paquets disponibles pour l'installation dans l'image sont la distribution et les zones d'archive. Afin de vous assurer des vitesses de téléchargement décentes, vous devez choisir un miroir de distribution proche. Vous pouvez également ajouter vos propres dépôts pour les rétroportages, paquets expérimentaux ou personnalisés, ou inclure des paquets directement comme fichiers. Vous pouvez définir des listes de paquets, incluant des métapaquets qui installent en même temps de nombreux paquets liés, tels que les paquets de bureau ou une langue particulière. Enfin, un certain nombre d'options donne un certain contrôle sur apt, ou si vous préférez, aptitude, pendant la construction quand les paquets sont installés. Vous pouvez trouver cela très pratique si vous utilisez un proxy, si vous voulez désactiver l'installation des paquets recommandés pour économiser l'espace, ou avez besoin de contrôler quelles versions des paquets sont installées via APT pinning, pour ne nommer que quelques possibilités.
8.1 sources des paquets
8.1.1 DISTRIBUTION, ZONES D'ARCHIVE ET MODE
La distribution que vous choisissez a le plus large impact sur les paquets qui
sont disponibles pour l'inclusion dans votre image live. Indiquez le nom de
code, qui est par défaut buster pour la version de live-build dans
buster. Toute distribution actuelle dans l'archive peut être indiquée par son
nom de code ici. (Voir Termes pour plus de détails.) L'option --distribution
influence non seulement la source des paquets dans l'archive, mais indique
également à live-build comment construire chaque distribution prise en
charge. Par exemple, pour construire sur unstable, sid, précisez:
$ lb config --distribution sid
Dans l'archive de distribution, les zones d'archive («archive areas») sont les
principales divisions de l'archive. Dans Debian, ce sont main
, contrib
et
non-free
. Seule main
contient des logiciels qui font partie de la
distribution Debian, c'est donc la valeur par défaut. Une ou plusieurs valeurs
peuvent être indiquées, par exemple:
$ lb config --archive-areas "main contrib non-free"
La prise en charge d'experimental est disponible pour certains dérivés de
Debian grâce à l'option --mode
. L'option par défaut est debian
mais
seulement si vous construisez sur un système Debian ou un système inconnu. Si
lb config
est appelé sur un des dérivés pris en charge, il créera par défaut
une image de ce dérivé. Si par exemple lb config
est lancé en mode ubuntu
,
les noms de distribution et des zones d'archives pour ce dérivé spécifique
seront gérés à la place de ceux de Debian. Le mode modifie également le
comportement de live-build en fonction des dérivés.
Remarque: Les projets pour lesquels ces modes ont été ajoutés sont chargés d'aider les utilisateurs de ces options. Le Live Systems Project, en retour, fournit un soutien de développement sur une base du meilleur effort seulement, en fonction des commentaires sur les projets dérivés que nous n'avons pas développés ou pris en charge nous-mêmes.
8.1.2 miroirs de distribution
L'archive Debian est répliquée sur un grand réseau de miroirs autour du monde
pour que les habitants de chaque région puissent choisir un miroir proche ayant
la meilleure vitesse de téléchargement. Chacune des options --mirror-*
régit
quel miroir de distribution est utilisé dans les différentes étapes de la
construction. Rappelez-vous dans les Étapes de la construction que l'étape
bootstrap a lieu quand le chroot est initialement peuplé par debootstrap
avec un système minimal, et l'étape chroot a lieu quand le chroot utilisé
pour construire le système de fichiers du système live est construit. Ainsi,
les commutateurs des miroirs correspondants sont utilisés pour ces étapes et
plus tard, dans l'étape binary, les valeurs --mirror-binary
et
--mirror-binary-security
sont utilisées, remplaçant tout miroir utilisé dans
une étape antérieure.
8.1.3 miroirs de distribution utilisés lors de la construction
Pour définir les miroirs de distribution utilisés pendant la construction pour
pointer vers un miroir local, il suffit de paramétrer --mirror-bootstrap
et
--mirror-chroot-security
comme suit.
$ lb config --mirror-bootstrap http://localhost/debian/ \
--mirror-chroot-security http://localhost/debian-security/
Le miroir chroot, indiqué avec --mirror-chroot
, est par défaut la valeur de
--mirror-bootstrap
.
8.1.4 miroirs de distribution utilisés pendant l'exécution
Les options --mirror-binary*
régissent les miroirs de distribution placés
dans l'image binaire. Elles peuvent être utilisées pour installer des paquets
supplémentaires lors de l'exécution du système live. Les valeurs par défaut
emploient httpredir.debian.org
, un service qui choisit un miroir
géographiquement proche basé, entre autres choses, sur la famille IP de
l'utilisateur et la disponibilité des miroirs. C'est un choix approprié lorsque
vous ne pouvez pas prédire quel miroir sera le meilleur pour tous vos
utilisateurs. Autrement, vous pouvez indiquer vos propres valeurs, comme
indiqué dans l'exemple ci-dessous. Une image construite avec cette
configuration ne serait appropriée que pour les utilisateurs sur un réseau où
le "mirror
" est accessible.
$ lb config --mirror-binary http://mirror/debian/ \
--mirror-binary-security http://mirror/debian-security/ \
--mirror-binary-backports http://mirror/debian-backports/
8.1.5 dépôts additionnels
Vous pouvez ajouter d'autres dépôts, élargissant votre choix de paquets au-delà
de ceux disponibles dans votre distribution cible. Cela peut être, par exemple,
pour avoir des paquets rétroportés, personnalisés ou expérimentaux. Pour
configurer des dépôts supplémentaires, créez les fichiers
config/archives/your-repository.list.chroot
, et/ou
config/archives/your-repository.list.binary
. Comme avec les options
--mirror-*
, ces fichiers donnent les dépôts utilisés dans l'étape chroot
lors de la construction de l'image, et dans l'étape binary, c'est-à-dire
pendant l'exécution du système live.
Par exemple, config/archives/live.list.chroot
vous permet d'installer les
paquets du dépôt des instantanés debian live pendant la construction du système
live.
deb http://debian-live.alioth.debian.org/ sid-snapshots main contrib non-free
Si vous ajoutez la même ligne à config/archives/live.list.binary
, le dépôt
sera ajouté au répertoire /etc/apt/sources.list.d/
de votre système live.
Si ces fichiers existent, ils seront sélectionnés automatiquement.
Vous devriez également mettre la clé GPG utilisée pour signer le dépôt dans les
fichiers config/archives/your-repository.key.{binary,chroot}
Si vous avez besoin d'un APT pinning personnalisé, les préférences APT peuvent
être placées dans les fichiers
config/archives/your-repository.pref.{binary,chroot}
et elles seront
automatiquement ajoutées à votre système live dans le répertoire
/etc/apt/preferences.d/
.
8.2 choisir les paquets à installer
Il y a un certain nombre de façons pour choisir quels paquets live-build
s'installeront dans votre image, couvrant toute une variété de besoins. Vous
pouvez tout simplement nommer les paquets individuels à installer dans une
liste de paquets. Vous pouvez également choisir des métapaquets dans ces
listes, ou les sélectionner en utilisant les champs de contrôle de fichiers des
paquets. Enfin, vous pouvez placer des paquets dans votre arbre config/
qui
est bien adapté aux essais de nouveaux paquets ou expérimentaux avant qu'ils ne
soient disponibles sur un dépôt.
8.2.1 listes de paquets
Les listes de paquets sont un excellent moyen d'exprimer quels paquets doivent être installés. La syntaxe de la liste gère des sections conditionnelles, ce qui les rend faciles à construire et à adapter pour leur utilisation dans des configurations multiples. Les noms des paquets peuvent également être injectés dans la liste en utilisant des assistants de shell pendant la construction.
Remarque: Le comportement de live-build pour indiquer un paquet qui n'existe pas est déterminé par votre choix de l'utilitaire APT. Consultez Choisir apt ou aptitude pour plus de détails.
8.2.2 utilisation des métapaquets
La façon la plus simple de remplir votre liste de paquets consiste à utiliser un métapaquet de tâche maintenu par votre distribution. Par exemple:
$ lb config
$ echo task-gnome-desktop > config/package-lists/desktop.list.chroot
Cela remplace l'ancienne méthode des listes prédéfinies gérée dans live-build
2.x. Contrairement aux listes prédéfinies, les métapaquets ne sont pas
spécifiques au projet Live Systems. Au lieu de cela, ils sont maintenus par des
groupes de travail spécialisés dans la distribution et reflètent donc le
consensus de chaque groupe sur les paquets pour mieux servir les besoins des
utilisateurs. Ils couvrent également une gamme beaucoup plus large des cas
d'utilisation que les listes prédéfinies qu'ils remplacent.
Tous les métapaquets de tâches sont préfixés avec task-
, donc un moyen rapide
pour déterminer lesquels sont disponibles (même s'il peut y avoir une poignée
de faux positifs dont le nom correspond mais qui ne sont pas des métapaquets)
est de faire correspondre le nom du paquet avec:
$ apt-cache search --names-only ^task-
En plus, vous trouverez d'autres métapaquets à des fins diverses. Certains sont
des sous-ensembles de paquets de tâches plus larges, comme gnome-core
, tandis
que d'autres sont des pièces individuelles spécialisées d'un Debian Pure Blend,
comme les métapaquets education-*
. Pour lister tous les métapaquets dans
l'archive, installez le paquet debtags
et listez tous les paquets ayant
l'étiquette role::metapackage
comme suit:
$ debtags search role::metapackage
8.2.3 listes de paquets locaux
Que vous listiez des métapaquets, des paquets individuels ou une combinaison
des deux, toutes les listes de paquets locaux sont stockées dans
config/package-lists/
. Comme plus d'une liste peut être utilisée, cela se
prête bien à une conception modulaire. Par exemple, vous pouvez décider de
consacrer une liste à un choix particulier de bureau, l'autre à une collection
de paquets connexes qui pourraient aussi bien être utilisés au-dessus d'un
bureau différent. Cela vous permet d'expérimenter avec différentes combinaisons
d'ensembles de paquets avec un minimum de tracas en utilisant des listes
communes entre les différents projets d'images live.
Les listes de paquets qui existent dans ce répertoire ont besoin d'avoir un
suffixe .list
pour être traitées, puis un suffixe d'étape supplémentaire
.chroot
ou .binary
pour indiquer à quelle étape la liste est destinée.
Remarque: Si vous n'indiquez pas le suffixe de l'étape, la liste sera
utilisée pour les deux étapes. Normalement, vous voulez indiquer .list.chroot
de sorte que les paquets soient seulement installés dans le système de fichiers
live et ne pas avoir une copie supplémentaire des .deb
placée sur le support.
8.2.4 listes de paquets locaux pour l'étape binary
Pour faire une liste pour l'étape binary, placez un fichier avec le suffixe
.list.binary
dans config/package-lists/
. Ces paquets ne sont pas installés
dans le système de fichiers live, mais sont inclus sur le support live sous
pool/
. Vous utiliserez généralement cette liste avec une des variantes
d'installation non-live. Comme mentionné ci-dessus, si vous voulez que cette
liste soit la même que votre liste pour l'étape chroot, utilisez simplement le
suffixe .list
.
8.2.5 listes de paquets générées
Il arrive parfois que la meilleure façon de composer une liste soit de la
générer avec un script. Toute ligne commençant par un point d'exclamation
indique une commande à exécuter dans le chroot lorsque l'image est construite.
Par exemple, on pourrait inclure la ligne #! grep-aptavail -n -sPackage
-FPriority standard | sort# dans une liste de paquets qui permet de produire
une liste triée des paquets disponibles avec Priority: standard
.
En fait, la sélection des paquets avec la commande grep-aptavail
(du paquet
dctrl-tools
) est si utile que live-build
fournit un script Packages
à
titre de commodité. Ce script accepte deux arguments: field
et pattern
.
Ainsi, vous pouvez créer une liste avec le contenu suivant:
$ lb config
$ echo '! Packages Priority standard' > config/package-lists/standard.list.chroot
8.2.6 utiliser des conditions dans les listes de paquets
Toutes les variables de configuration de /live-build/ stockées dans config/*
(sans le préfixe LB_
) peuvent être utilisées dans des instructions
conditionnelles dans les listes de paquets. Généralement, cela correspond à
toute option lb config
en majuscule et avec tirets changés en caractères de
soulignement. Mais en pratique, ce ne sont que celles qui influencent la
sélection des paquets qui font sens, comme DISTRIBUTION
, ARCHITECTURES
ou
ARCHIVE_AREAS
.
Par exemple, pour installer ia32-libs
si --architectures amd64
est indiqué:
#if ARCHITECTURES amd64
ia32-libs
#endif
Vous pouvez tester pour un certain nombre de valeurs, par exemple pour
installer memtest86+ si --architectures i386
ou --architectures amd64
est
indiqué:
#if ARCHITECTURES i386 amd64
memtest86+
#endif
Vous pouvez également tester avec des variables pouvant contenir plus d'une
valeur, par exemple pour installer vrms si contrib
ou non-free
est
indiqué via --archive-areas
:
#if ARCHIVE_AREAS contrib non-free
vrms
#endif
L'imbrication des conditions n'est pas prise en charge.
8.2.7 suppression de paquets lors de l'installation
Il est possible de lister des paquets dans des fichiers utilisant les
extensions .list.chroot_live
et .list.chroot_install
à l'intérieur du
répertoire config/package-lists
. Si une liste «install» et une liste «live»
existent conjointement, les paquets dans la liste .list.chroot_live
seront
supprimés par un hook après l'installation (si l'utilisateur utilise
l'installeur). Les paquets dans la liste .list.chroot_install
sont présents à
la fois dans le système live et dans le système installé. Il s'agit d'un
paramétrage spécial pour l'installeur et peut se révéler utile si vous avez
choisi --debian-installer live
dans votre configuration, et souhaitez
supprimer des paquets spécifiques aux systèmes live lors de l'installation.
8.2.8 tâches de bureau et de langue
Les tâches de bureau et de langue sont des cas particuliers qui ont besoin
d'une certaine planification et de configuration supplémentaire. Dans
l'installateur Debian, si le support a été préparé pour un environnement de
bureau particulier, la tâche correspondante sera automatiquement installée.
Ainsi, il y a tâches internes gnome-desktop
, kde-desktop
, lxde-desktop
et
xfce-desktop
, dont aucune n'est proposée dans le menu tasksel
. De même, il
n'y a pas d'élément de menu pour les tâches de langue, mais le choix de la
langue de l'utilisateur lors de l'installation influence le choix des tâches de
langue correspondantes.
Lors du développement d'une image de bureau live, l'image s'amorce généralement directement sur un bureau de travail. Les choix de l'environnement de bureau et la langue par défaut ont été faits pendant la construction et non pas pendant l'exécution comme dans le cas de l'installateur de Debian. Cela ne veut pas dire qu'une image live ne pourrait pas être construite pour prendre en charge plusieurs environnements de bureau ou plusieurs langues et offrir à l'utilisateur un choix, mais ce n'est pas le comportement par défaut de live-build.
Comme aucune disposition n'est faite automatiquement pour les tâches de la langue, qui comprennent des éléments tels que des polices spécifiques à la langue et des paquets de méthodes de saisie, vous devez les indiquer dans votre configuration si vous les voulez. Par exemple, une image de bureau GNOME contenant la prise en charge de l'allemand pourrait inclure les métapaquets de tâches suivants:
$ lb config
$ echo "task-gnome-desktop task-laptop" >> config/package-lists/my.list.chroot
$ echo "task-german task-german-desktop task-german-gnome-desktop" >> config/package-lists/my.list.chroot
8.2.9 version et type de noyau
Un ou plusieurs types de noyau seront inclus dans votre image par défaut, en
fonction de l'architecture. Vous pouvez choisir différents types avec l'option
--linux-flavours
. Chaque type est suffixé à partir de linux-image
pour
former le nom de chaque métapaquet qui dépend à son tour d'un paquet noyau
exact à inclure dans votre image.
Ainsi, par défaut, une image pour l'architecture amd64
comprendra le
métapaquet linux-image-amd64
, et une image pour l'architecture i386
comprendra le métapaquet linux-image-586
.
Lorsque plus d'une version du paquet du noyau est disponible dans vos archives
configurées, vous pouvez indiquer un nom du paquet du noyau différent avec
l'option --linux-packages
. Par exemple, supposons que vous construisiez une
image pour l'architecture amd64
et ajoutiez l'archive expérimentale pour
faire des essais. Pour installer le noyau linux-image-3.18.0-trunk-amd64
vous
pouvez configurer cette image comme suit:
$ lb config --linux-packages linux-image-3.18.0-trunk
$ echo "deb http://ftp.debian.org/debian/ experimental main" > config/archives/experimental.list.chroot
8.2.10 noyaux personnalisés
Vous pouvez créer et inclure vos propres noyaux personnalisés, à condition
qu'ils soient intégrés dans le système de gestion des paquets Debian. Le
système de live-build ne gère pas les noyaux qui ne sont pas construits sous
forme de paquets .deb
.
La façon correcte et recommandée de déployer vos propres paquets du noyau est
de suivre les instructions dans le kernel-handbook
. N'oubliez pas de modifier
l'ABI et les suffixes de manière appropriée, puis d'inclure une construction
complète des paquets linux
et linux-latest
dans votre dépôt.
Si vous optez pour la construction des paquets du noyau sans les métapaquets
correspondants, vous devez indiquer une chaîne --linux-packages
appropriée
tel que discuté dans Version et type de noyau. Comme nous l'expliquons dans
Installation de paquets modifiés ou tiers, il est préférable que vous incluiez
vos paquets de noyau personnalisés à votre propre dépôt, bien que les
alternatives discutées dans cette section fonctionnent bien également.
Donner des conseils sur la façon de personnaliser votre noyau sort du cadre de ce document. Toutefois, vous devez au moins vous assurer que votre configuration répond à ces exigences minimales:
-
Utilisez un ramdisk initial.
-
Incluez un module d'union de systèmes de fichiers (par exemple
aufs
). -
Incluez tous les autres modules du système de fichiers requis pour votre configuration (habituellement
squashfs
).
8.3 installation de paquets modifiés ou tiers
Bien que ce soit contre la philosophie d'un système live, il peut parfois être nécessaire de construire un système live avec des versions modifiées des paquets du dépôt Debian. Cela peut être pour modifier ou prendre en charge des fonctionnalités supplémentaires, des langues et la marque, ou même pour supprimer des éléments indésirables dans les paquets existants. De même, les paquets «tiers» peuvent être utilisés pour ajouter des fonctionnalités sur mesure et/ou propriétaires.
Cette section ne couvre pas les conseils concernant la construction ou la maintenance des paquets modifiés. La méthode de Joachim Breitner 'How to fork privately' http://www.joachim-breitner.de/blog/archives/282-How-to-fork-privately.html peut, cependant, vous intéresser. La création de paquets sur mesure est traitée dans le guide du nouveau mainteneur Debian à https://www.debian.org/doc/maint-guide/ et ailleurs
Il y a deux façons d'installer des paquets personnalisés modifiés:
-
packages.chroot
-
Utiliser un dépôt APT personnalisé
Utiliser packages.chroot
est plus simple à réaliser et utile pour les
personnalisations ponctuelles mais a un certain nombre d'inconvénients, alors
qu'utiliser un dépôt personnalisé APT est plus fastidieux à mettre en place.
8.3.1 utiliser packages.chroot
pour installer des paquets personnalisés
Pour installer un paquet personnalisé, il suffit de le copier dans le
répertoire config/packages.chroot/
. Les paquets qui sont dans ce répertoire
seront automatiquement installés dans le système live pendant la construction
du système - vous n'avez pas besoin de les indiquer ailleurs.
Les paquets doivent être nommés de la manière prescrite. Une façon simple de
le faire consiste à utiliser dpkg-name
.
L'utilisation de packages.chroot
pour l'installation de paquets personnalisés
a des inconvénients:
-
Il n'est pas possible d'utiliser APT de façon sécurisée.
-
Vous devez installer tous les paquets appropriés dans le répertoire
config/packages.chroot/
. -
Il ne se prête pas au stockage de configurations des systèmes live dans le contrôle de révision.
8.3.2 utiliser un dépôt apt pour installer des paquets personnalisés.
Contrairement à l'utilisation de packages.chroot
, lorsque vous utilisez un
dépôt personnalisé APT, vous devez vous assurer que vous indiquez les paquets
ailleurs. Voir Choisir les paquets à installer pour plus de détails.
S'il peut sembler inutile de créer un dépôt APT pour installer des paquets personnalisés, l'infrastructure peut être facilement réutilisée à une date ultérieure pour offrir les mises à jour des paquets modifiés.
8.3.3 les paquets personnalisés et apt
live-build utilise apt pour installer tous les paquets dans le système live, il héritera donc des comportements de ce logiciel. Un exemple pertinent est que (en supposant une configuration par défaut), s'il y a un paquet disponible dans deux dépôts différents avec des numéros de version différents, APT choisira d'installer le paquet ayant le numéro de version le plus grand.
Pour cette raison, vous pouvez incrémenter le numéro de version dans les
fichiers debian/changelog
de vos paquets personnalisés pour vous assurer que
votre version modifiée sera installée au lieu d'une autre provenant des dépôts
officiels Debian. Cela peut aussi être fait en modifiant les préférences d'APT
pinning dans le système live − voir APT pinning pour plus d'informations.
8.4 configuration d'apt pendant la construction
Vous pouvez configurer APT par un certain nombre d'options appliquées
uniquement pendant la construction. (La configuration d'APT utilisée dans le
système live en fonctionnement peut être configurée de façon normale pour un
système live, c'est-à-dire en incluant les configurations appropriées dans
config/includes.chroot/
.) Pour une liste complète, regardez les options
commençant par apt
dans la page de manuel de lb_config
.
8.4.1 choisir apt ou aptitude
Vous pouvez choisir d'utiliser soit apt, soit aptitude. Le choix du
logiciel utilisé dépend de l'argument --apt
de lb config
. Choisissez la
méthode ayant le comportement que vous préférez pour l'installation de paquets,
la différence notable étant la manière dont les paquets manquants sont traités.
-
apt
: Avec cette méthode, si un paquet manquant est indiqué, l'installation va échouer. C'est le réglage par défaut. -
aptitude
: Avec cette méthode, si un paquet manquant est indiqué, l'installation va réussir.
8.4.2 utilisation d'un proxy avec apt
Une configuration communément requise par APT est de gérer la construction
d'une image derrière un proxy. Vous pouvez indiquer votre proxy APT avec les
options --apt-ftp-proxy
ou --apt-http-proxy
si nécessaire, par exemple
$ lb config --apt-http-proxy http://proxy/
8.4.3 régler apt pour économiser de l'espace
Vous pouvez avoir besoin d'économiser de l'espace sur le support d'image, auquel cas l'une ou l'autre ou les deux options suivantes peuvent être d'intérêt.
Si vous ne voulez pas inclure les index d'APT dans l'image, vous pouvez les omettre avec:
$ lb config --apt-indices false
Cela n'influencera pas les entrées dans /etc/apt/sources.list
, mais seulement
le fait que /var/lib/apt
contienne les fichiers index ou non. La contrepartie
est qu'APT a besoin de ces index afin d'opérer dans le système live. Par
conséquent, avant de procéder à apt-cache search
ou apt-get install
par
exemple, l'utilisateur doit faire apt-get update
pour créer ces index.
Si vous trouvez que l'installation des paquets recommandés fait trop gonfler votre image, à condition d'être prêt à faire face aux conséquences décrites ci-dessous, vous pouvez désactiver l'option par défaut d'APT avec:
$ lb config --apt-recommends false
La conséquence la plus importante de la désactivation des recommandations est
que live-boot
et live-config
recommandent certains paquets qui fournissent
des fonctionnalités importantes utilisées par la plupart de configurations
live, telles que user-setup
qui est recommandé par live-config
qui est
utilisé pour créer l'utilisateur live. Sauf exception, vous aurez besoin de
rajouter au moins certaines de ces recommandations à vos listes de paquets ou
votre image ne fonctionnera pas comme prévu, si elle fonctionne. Regardez les
paquets recommandés pour chacun des paquets live-*
inclus dans votre
construction et si vous n'êtes pas sûr de pouvoir les omettre, ajoutez-les à
nouveau dans vos listes de paquets.
La conséquence la plus générale est que si vous n'installez pas les paquets
recommandés par un paquet, c'est-à-dire les «paquets qu'on trouverait avec
celui-ci dans toute installation standard» (Debian Policy Manual, section 7.2),
certains paquets dont vous avez vraiment besoin peuvent être omis. Par
conséquent, nous vous suggérons d'examiner la différence que la désactivation
des recommandations induit sur votre liste de paquets (voir le fichier
binary.packages
généré par lb build
) et incluez dans votre liste tous les
paquets manquants que vous souhaitez toujours installer. Alternativement, si
seulement un petit nombre de paquets que vous ne souhaitez pas est exclus,
laissez les recommandations activées et définissez une priorité APT pin
négative sur les paquets sélectionnés pour éviter les installer, comme expliqué
dans APT pinning.
8.4.4 passer des options à apt ou aptitude
S'il n'y a pas d'option lb config
pour modifier le comportement d'APT de la
façon dont vous avez besoin, utilisez --apt-options
ou --aptitude-options
pour passer des options par le biais de l'outil APT configuré. Consultez les
pages de manuel apt
et aptitude
pour les détails. Notez que les deux
options ont des valeurs par défaut que vous aurez besoin de conserver en plus
des remplacements que vous pouvez fournir. Ainsi, par exemple, supposons que
vous ayez inclus quelque chose de snapshot.debian.org
à des fins de test et
que vous vouliez indiquer Acquire::Check-Valid-Until=false
pour satisfaire
APT avec le fichier Release
obsolète. Vous le feriez comme dans l'exemple
suivant, avec l'ajout de la nouvelle option après la valeur par défaut --yes
:
$ lb config --apt-options "--yes -oAcquire::Check-Valid-Until=false"
Veuillez lire attentivement les pages de manuel pour bien comprendre ces options et quand les utiliser. Ce n'est qu'un exemple et ne doit pas être interprété comme un conseil pour configurer votre image de cette façon. Par exemple, cette option ne serait pas appropriée pour une version finale d'une image live.
Pour les configurations plus compliquées concernant des options apt.conf
,
vous pourriez vouloir créer un fichier config/apt/apt.conf
. Consultez aussi
les autres options apt-*
pour obtenir quelques raccourcis pratiques pour les
options fréquemment utilisées.
8.4.5 apt pinning
Pour plus de contexte, veuillez d'abord lire la page de manuel
apt_preferences(5)
. APT pinning peut être configuré soit pendant la
construction, soit pendant l'exécution. Dans le premier cas, créez
config/archives/*.pref
, config/archives/*.pref.chroot
, et
config/apt/preferences
. Dans le second cas, créez
config/includes.chroot/etc/apt/preferences
.
Imaginons que vous voulez construire un système live buster mais qu'il faut installer tous les paquets live qui finissent dans l'image binaire de sid pendant la construction. Vous devez ajouter sid à votre fichier APT sources et fixer tous les paquets live avec une priorité supérieure mais tous les autres paquets avec une priorité inférieure à la priorité par défaut de sorte que seuls les paquets que vous voulez soient installés à partir de sid pendant la construction et que tous les autres viennent de la distribution du système cible, buster. Ce qui suit devrait accomplir cela:
$ echo "deb http://mirror/debian/ sid main" > config/archives/sid.list.chroot
$ cat >> config/archives/sid.pref.chroot << EOF
Package: live-*
Pin: release n=sid
Pin-Priority: 600
Package: *
Pin: release n=sid
Pin-Priority: 1
EOF
Une priorité pin négative empêchera l'installation d'un paquet, comme dans le
cas où vous ne voudriez pas un paquet qui est recommandé par un autre paquet.
Supposons que vous construisiez une image LXDE en utilisant task-lxde-desktop
dans config/package-lists/desktop.list.chroot
mais que vous ne vouliez pas
que l'utilisateur soit invité à stocker les mots de passe wifi dans le
trousseau de clés. Cette liste comprend lxde-core, qui recommande gksu, qui
à son tour recommande gnome-keyring. Donc, vous voulez omettre le paquet
recommandé gnome-keyring. Cela peut être fait en ajoutant ce qui suit à config/apt/preferences
:
Package: gnome-keyring
Pin: version *
Pin-Priority: -1
9. personnalisation des contenus
Ce chapitre aborde la personnalisation fine des contenus du système live au-delà du simple choix des paquets à inclure. Les inclusions vous permettent d'ajouter ou de remplacer des fichiers arbitraires dans votre image du système live, les hooks vous permettent d'exécuter des commandes arbitraires dans différentes étapes de la construction et au démarrage et la préconfiguration (preseeding) vous permet de configurer les paquets quand ils sont installés en fournissant des réponses aux questions debconf.
9.1 includes
Bien qu'idéalement un système live comprendrait des fichiers entièrement fournis par des paquets non modifiés, il peut être pratique de fournir ou de modifier certains contenus par le biais de fichiers. Avec les «includes», il est possible d'ajouter (ou remplacer) des fichiers arbitraires dans votre image du système live. live-build prévoit deux mécanismes pour leur utilisation:
-
Chroot local includes: Ils vous permettent d'ajouter ou remplacer des fichiers sur le système de fichiers chroot/Live. Veuillez consulter Live/chroot local includes pour plus d'informations.
-
Binary local includes: Ils vous permettent d'ajouter ou de remplacer des fichiers dans l'image binaire. Veuillez consulter Binary local includes pour plus d'informations.
Veuillez consulter les Termes pour plus d'informations sur la distinction entre les images "Live" et "binary".
9.1.1 live/chroot local includes
Les chroot local includes peuvent être utilisés pour ajouter ou remplacer des
fichiers dans le système de fichiers chroot/Live afin qu'ils puissent être
utilisés dans le système Live. Une utilisation typique est de peupler
l'arborescence du répertoire de l'utilisateur (/etc/skel
) utilisée par le
système live pour créer le répertoire home de l'utilisateur Live. Une autre est
de fournir des fichiers de configuration qui peuvent être simplement ajoutés ou
remplacés à l'image sans traitement, voir Chroot local hooks si le traitement
est nécessaire.
Pour inclure des fichiers, il suffit de les ajouter à votre répertoire
config/includes.chroot
. Ce répertoire correspond au répertoire racine /
du
système live. Par exemple, pour ajouter un fichier /var/www/index.html
dans
le système live, utilisez:
$ mkdir -p config/includes.chroot/var/www
$ cp /path/to/my/index.html config/includes.chroot/var/www
Votre configuration aura alors le schéma suivant:
-- config
[...]
|-- includes.chroot
| `-- var
| `-- www
| `-- index.html
[...]
Les chroot local includes sont installés après l'installation de paquets de sorte que les fichiers installés par les paquets sont remplacés.
9.1.2 binary local includes
Pour inclure des matériels tels que des documents ou des vidéos sur le système
de fichiers des supports, afin qu'ils soient accessibles dès l'insertion du
support sans démarrer le système live, vous pouvez utiliser binary local
includes. Cela fonctionne de façon similaire aux chroot local includes. Par
exemple, supposons que les fichiers ~/video_demo.*
sont des vidéos de
démonstration du système live décrits par et liés par une page d'index HTML.
Copiez simplement le matériel dans config/includes.binary/
comme suit:
$ cp ~/video_demo.* config/includes.binary/
Ces fichiers apparaissent maintenant dans le répertoire racine du support live.
9.2 hooks
Les hooks permettent l'exécution des commandes dans les étapes de la
construction chroot et binary afin de personnaliser l'image. Selon que vous
construisez une image live ou une image normal du système, vous devez placer
vos hooks dans config/hooks/live
ou config/hooks/normal
respectivement.
Ceux-ci sont souvent appelés hooks locales parce qu'ils sont exécutés dans
l'environnement de construction.
Il y a aussi des hooks pendant le démarrage qui vous permettent d'exécuter des commandes une fois que l'image a déjà été construite, au cours du processus de démarrage.
9.2.1 chroot local hooks
Pour exécuter des commandes à l'étape chroot, créer un script hook avec le
suffixe .hook.chroot
contenant les commandes dans le répertoire
config/hooks/live
ou config/hooks/normal
. Le hook s'exécutera dans le
chroot après que le reste de votre configuration chroot ait été appliqué, donc
n'oubliez pas de vous assurer que votre configuration inclut tous les paquets
et les fichiers dont votre hook a besoin pour fonctionner. Consultez les
exemples de scripts chroot hook pour diverses tâches courantes de
personnalisation chroot fournis dans /usr/share/doc/live-build/examples/hooks
que vous pouvez copier ou faire un lien symbolique pour les utiliser dans votre
propre configuration.
9.2.2 binary local hooks
Pour exécuter des commandes à l'étape binaire, créez un script hook avec le
suffixe .hook.binary
contenant les commandes dans le répertoire
config/hooks/live
ou config/hooks/normal
. Le hook sera exécuté après toutes
les autres commandes binaires, mais avant binary_checksums, la dernière
commande binaire. Les commandes de votre hook ne s'exécutent pas dans le
chroot, afin de prendre soin de ne pas modifier les fichiers en dehors de
l'arbre de construction, ou vous pourriez endommager votre système de
construction! Consultez les exemples de scripts binary pour diverses tâches
courantes de personnalisation binaires fournis dans
/usr/share/doc/live-build/examples/hooks
que vous pouvez copier ou lier
symboliquement pour les utiliser dans votre propre configuration.
9.2.3 hooks pendant le démarrage
Pour exécuter des commandes pendant le démarrage, vous pouvez fournir
live-config hooks comme expliqué dans la section "Personnalisation" de sa
page de manuel. Examinez les hooks de live-config fournis dans
/lib/live/config/
, en notant les numéros de séquence. Fournissez ensuite
votre propre hook précédé d'un numéro de séquence appropriée, soit comme un
chroot local include dans config/includes.chroot/lib/live/config/
, soit comme
un paquet personnalisé tel que discuté dans Installation des paquets modifiés
ou de tiers.
9.3 préconfigurer questions de debconf
Les fichiers dans le répertoire config/preseed/
avec le suffixe .cfg
suivis
de l'étape (.chroot
or .binary
) sont considérés comme des fichiers de
préconfiguration debconf et sont installés par /live-build/ en utilisant
debconf-set-selections
.
Pour plus d'informations sur debconf, veuillez consulter debconf(7)
dans le
paquet debconf.
10. personnalisation des comportements pendant l'exécution
Toute la configuration qui est faite pendant l'exécution est faite par live-config. Voici quelques options parmi les plus courantes de live-config qui peuvent intéresser les utilisateurs. Une liste complète de toutes les possibilités peut être trouvée dans la page de manuel de live-config.
10.1 personnalisation de l'utilisateur live
Une considération importante est que l'utilisateur live est créé par live-boot au démarrage, non pas par live-build pendant la construction. Cela influence non seulement l'emplacement où les documents relatifs à l'utilisateur live sont introduits dans la construction, tel que discuté dans Live/chroot local includes, mais aussi tous les groupes et autorisations associés à l'utilisateur live.
Vous pouvez indiquer d'autres groupes pour l'utilisateur live en utilisant une
des possibilités pour configurer live-config. Par exemple, pour ajouter
l'utilisateur live au groupe fuse
, vous pouvez ajouter le fichier suivant
dans config/includes.chroot/etc/live/config/user-setup.conf
:
LIVE_USER_DEFAULT_GROUPS="audio cdrom dip floppy video plugdev netdev powerdev scanner bluetooth fuse"
ou utiliser
live-config.user-default-groups=audio,cdrom,dip,floppy,video,plugdev,netdev,powerdev,scanner,bluetooth,fuse#
comme paramètre d'amorçage.
Il est également possible de changer le nom de l'utilisateur par défaut «user» et du mot de passe par défaut «live». Si vous voulez faire cela, vous pouvez le faire facilement comme suit:
Pour modifier le nom de l'utilisateur par défaut, vous pouvez simplement l'indiquer dans votre configuration:
$ lb config --bootappend-live "boot=live components username=live-user"
Une façon possible de changer le mot de passe par défaut est d'utiliser un hook
comme décrit dans Hooks pendant le démarrage. Pour ce faire vous pouvez
utiliser le hook "passwd" de /usr/share/doc/live-config/examples/hooks
,
ajouter un préfixe correct (par exemple 2000-passwd) et l'ajouter à
config/includes.chroot/lib/live/config/
10.2 personnalisation des paramètres régionaux et de la langue
Au démarrage du système live, la langue est impliquée dans deux étapes:
-
la génération des paramètres régionaux
-
le réglage de la disposition du clavier
Les paramètres régionaux par défaut pendant la construction d'un système Live
sont locales=en_US.UTF-8
. Pour définir les paramètres régionaux qui doivent
être générés, utilisez le paramètre locales
dans l'option --bootappend-live
de lb config
, par exemple
$ lb config --bootappend-live "boot=live components locales=de_CH.UTF-8"
Plusieurs paramètres régionaux peuvent être indiqués dans une liste séparée par des virgules.
Ce paramètre, ainsi que les paramètres de configuration du clavier indiqués
ci-dessous, peut également être utilisé sur la ligne de commande du noyau. On
peut indiquer des paramètres régionaux avec language_country
(dans ce cas, le
codage par défaut est utilisé) ou l'expression complète
language_country.encoding
. Une liste des paramètres régionaux et le codage
pour chacun peuvent être trouvés dans /usr/share/i18n/SUPPORTED
.
La configuration du clavier pour la console et pour X est faite par
live-config
en utilisant le paquet console-setup
. Pour les configurer,
utilisez les paramètres de démarrage keyboard-layouts
, keyboard-variants
,
keyboard-options
et keyboard-model
avec l'option --bootappend-live
. On
peut trouver les options valides dans /usr/share/X11/xkb/rules/base.lst
. Pour
trouver les dispositions et les variantes correspondantes à une langue, essayez
de rechercher le nom anglais de la nation où la langue est parlée, par exemple:
$ egrep -i '(^!|german.*switzerland)' /usr/share/X11/xkb/rules/base.lst
! model
! layout
ch German (Switzerland)
! variant
legacy ch: German (Switzerland, legacy)
de_nodeadkeys ch: German (Switzerland, eliminate dead keys)
de_sundeadkeys ch: German (Switzerland, Sun dead keys)
de_mac ch: German (Switzerland, Macintosh)
! option
Chaque variante présente une description de la disposition appliquée.
Souvent, seule la disposition doit être configurée. Par exemple, pour obtenir les fichiers des paramètres régionaux de l'allemand et la disposition du clavier suisse allemand dans X, utilisez:
$ lb config --bootappend-live "boot=live components locales=de_CH.UTF-8 keyboard-layouts=ch"
Toutefois, pour les cas d'utilisation très spécifiques, on peut inclure d'autres paramètres. Par exemple, pour mettre en place un système français avec une disposition French-Dvorak (Bépo) avec un clavier USB TypeMatrix EZ-Reach 2030, utilisez:
$ lb config --bootappend-live \
"boot=live components locales=fr_FR.UTF-8 keyboard-layouts=fr keyboard-variants=bepo keyboard-model=tm2030usb"
Plusieurs valeurs peuvent être indiquées dans des listes séparées par des
virgules pour chacune des options keyboard-*
, à l'exception de
keyboard-model
qui accepte une seule valeur. Veuillez consulter la page de
manuel keyboard(5)
pour plus de détails et des exemples des variables
XKBMODEL
, XKBLAYOUT
, XKBVARIANT
et XKBOPTIONS
. Si plusieurs valeurs
keyboard-variants
sont données, elles seront jumelées une à une avec les
valeurs keyboard-layouts
(voir setxkbmap(1)
option -variant
). On peut
utiliser des valeurs vides; par exemple pour régler deux dispositions, une par
défaut US QWERTY et l'autre US Dvorak, utilisez:
$ lb config --bootappend-live \
"boot=live components keyboard-layouts=us,us keyboard-variants=,dvorak"
10.3 persistance
Le paradigme d'un Live CD est d'être un système pré-installé qui amorce sur un support en lecture seule, comme un cdrom, où les données et les modifications ne survivent pas aux redémarrages du matériel hôte qui l'exécute.
Un système live est une généralisation de ce paradigme et gère ainsi d'autres supports en plus de CDs. Malgré tout, dans son comportement par défaut, il doit être considéré en lecture seule et toutes les évolutions pendant l'exécution du système sont perdues à l'arrêt.
La «persistance» est un nom commun pour les différents types de solutions pour sauver, après un redémarrage, certaines ou toutes les données, de cette évolution pendant l'exécution du système. Pour comprendre comment cela fonctionne, il peut être utile de savoir que même si le système est démarré et exécuté à partir d'un support en lecture seule, les modifications des fichiers et répertoires sont écrites sur des supports inscriptibles, typiquement un disque ram (tmpfs) et les données des disques RAM ne survivent pas à un redémarrage.
Les données stockées sur ce disque virtuel doivent être enregistrées sur un
support inscriptible persistant comme un support de stockage local, un partage
réseau ou même une séance d'un CD/DVD multisession (ré)inscriptible. Tous ces
supports sont pris en charge dans les systèmes live de différentes manières, et
tous, à part le dernier, nécessitent un paramètre d'amorçage spécial à préciser
au moment du démarrage: persistence
.
Si le paramètre de démarrage persistence
est réglé (et nopersistence
n'est
pas utilisé), les supports de stockage locaux (par exemple les disques durs,
clés USB) seront examinés pour trouver des volumes persistants pendant le
démarrage. Il est possible de limiter les types de volumes persistants à
utiliser en indiquant certains paramètres de démarrage décrits dans la page de
manuel live-boot(7). Un volume persistant est un des éléments suivants:
-
une partition, identifiée par son nom GPT.
-
un système de fichiers, identifié par son étiquette de système de fichiers.
-
un fichier image situé sur la racine d'un système de fichiers en lecture (même une partition NTFS d'un système d'exploitation étranger), identifié par son nom de fichier.
L'étiquette du volume pour les overlays doit être persistence
mais elle sera
ignorée à moins de contenir dans sa racine un fichier nommé persistence.conf
qui est utilisé pour personnaliser entièrement la persistance du volume,
c'est-à-dire indiquer les répertoires que vous voulez sauvegarder dans votre
volume de persistance après un redémarrage. Voir Le fichier persistence.conf
pour plus de détails.
Voici quelques exemples montrant comment préparer un volume à utiliser pour la persistance. Cela peut être, par exemple, une partition ext4 sur un disque dur ou sur une clé usb créée avec:
# mkfs.ext4 -L persistence /dev/sdb1
Voir aussi Utilisation de l'espace disponible sur une clé USB.
Si vous avez déjà une partition sur votre périphérique, vous pouvez simplement modifier l'étiquette avec l'un des exemples suivants:
` tune2fs -L persistence /dev/sdb1 ` for ext2,3,4 filesystems
Voici un exemple montrant comment créer un fichier image avec un système de fichiers ext4 pour être utilisé pour la persistance:
$ dd if=/dev/null of=persistence bs=1 count=0 seek=1G # for a 1GB sized image file
$ /sbin/mkfs.ext4 -F persistence
Une fois que le fichier image est créé, à titre d'exemple, pour rendre /usr
persistant mais seulement enregistrer les modifications que vous apportez à ce
répertoire et non pas tout le contenu de /usr
, vous pouvez utiliser l'option
«union». Si le fichier image se trouve dans votre répertoire personnel,
copiez-le à la racine du système de fichiers de votre disque dur et montez-le
dans /mnt
comme suit:
# cp persistence /
# mount -t ext4 /persistence /mnt
Ensuite, créez le fichier persistence.conf
ajoutant du contenu et démontez le
fichier image.
# echo "/usr union" >> /mnt/persistence.conf
# umount /mnt
Maintenant, redémarrez dans votre support live avec le paramètre de démarrage "persistence".
10.3.1 le fichier persistence.conf
Un volume ayant l'étiquette persistence
doit être configuré avec un fichier
persistence.conf
pour créer des répertoires persistants arbitraires. Ce
fichier, situé sur le système de fichiers racine du volume, contrôle quels
répertoires il rend persistants, et de quelle manière.
La façon de configurer les montages overlays est décrite en détail dans la page
de manuel persistence.conf(5), mais un simple exemple devrait suffire pour la
plupart des utilisations. Imaginons que nous voulions rendre notre répertoire
personnel et APT cache persistants dans un système de fichiers ext4 sur la
partition /dev/sdb1
:
# mkfs.ext4 -L persistence /dev/sdb1
# mount -t ext4 /dev/sdb1 /mnt
# echo "/home" >> /mnt/persistence.conf
# echo "/var/cache/apt" >> /mnt/persistence.conf
# umount /mnt
Puis nous redémarrons. Lors du premier démarrage, les contenus du /home
et
/var/cache/apt
seront copiés dans le volume persistant. À partir de ce
moment, tous les changements dans ces répertoires seront stockés dans le volume
persistant. Veuiller remarquer que les chemins répertoriés dans le fichier
persistence.conf
ne peuvent pas contenir d'espaces ou d'éléments spéciaux .
et ..
. En outre, ni /lib
, /lib/live
(ou un de leurs sous-répertoires), ni
/
ne peuvent être rendus persistants en utilisant des montages personnalisés.
Comme solution à cette limitation, vous pouvez ajouter / union
à votre
fichier persistence.conf
pour obtenir une persistance complète.
10.3.2 utilisation de plusieurs dispositifs de persistance
Il existe différentes méthodes d'utilisation de multiples dispositifs de persistance pour les différents cas d'utilisation. Par exemple, utiliser plusieurs dispositifs à la fois ou en sélectionner un seul, entre plusieurs, à des fins très spécifiques.
Plusieurs volumes overlays différents (avec leurs propres fichiers
persistence.conf
) peuvent être utilisés au même temps, mais si plusieurs
volumes rendent le même répertoire persistant, un seul d'entre eux sera
utilisé. Si les deux sont «imbriqués» (un est un sous-répertoire de l'autre) le
premier sera monté avant le second de sorte qu'aucun ne sera caché par l'autre.
Monter des éléments personnalisés imbriqués est problématique s'ils sont
énumérés dans le même fichier persistence.conf
. Voir la page de manuel
persistence.conf(5) pour savoir comment gérer ce cas si vous en avez vraiment
besoin (remarque: ce n'est généralement pas le cas).
Un cas d'utilisation possible: Si vous souhaitez stocker les données de
l'utilisateur, c'est-à-dire /home
et les données du superutilisateur,
c'est-à-dire /root
dans des partitions différentes, créer deux partitions
avec l'étiquette persistence
et ajouter un fichier persistence.conf
dans
chacun comme ça # echo "/home" > persistence.conf
pour la première partition
qui permettra de sauver les fichiers de l'utilisateur et # echo "/root" > persistence.conf
pour la seconde partition qui permettra de stocker les
fichiers du superutilisateur. Enfin, utiliser le paramètre d'amorçage persistence
.
Si un utilisateur a besoin de stockages persistants multiples du même type pour
différents endroits ou essais, tel que private
et work
, le paramètre de
démarrage persistence-label
utilisé en conjonction avec le paramètre de
démarrage persistence
permettra de multiples mais uniques supports
persistants. Dans le cas où un utilisateur voudrait utiliser une partition
persistante étiquetée private
, pour des données personelles comme les
marque-pages du navigateur ou d'autres types, il utiliserait les paramètres de
démarrage: persistence
persistence-label=private
. Et pour stocker des
données liées au travail, comme des documents, des projets de recherche ou
d'autres types, il utiliserait les paramètres de démarrage: persistence
persistence-label=work
.
Il est important de se rappeler que chacun de ces volumes, private
et work
,
a également besoin d'un fichier persistence.conf
dans sa racine. La page de
manuel live-boot contient plus d'informations sur la façon d'utiliser ces
étiquettes avec des noms ancients.
10.3.3 utilisation de la persistance avec chiffrement
Utiliser la persistance signifie que certaines données sensibles peuvent être exposées au risque. Surtout si les données persistantes sont stockées sur un dispositif portable tel qu'une clé USB ou un disque dur externe. C'est quand le chiffrement est plus pratique. Même si la procédure complète peut paraître compliquée en raison du nombre d'étapes à suivre, il est vraiment facile de manipuler des partitions chiffrées avec live-boot. Pour utiliser luks, qui est le type de chiffrement pris en charge, vous devez installer cryptsetup tant sur la machine avec laquelle vous créez la partition chiffrée et aussi dans le système live avec lequel vous allez utiliser la partition persistante chiffrée.
Pour installer cryptsetup sur votre machine:
# apt-get install cryptsetup
Pour installer cryptsetup dans votre système live, ajouter à vos listes de paquets:
$ lb config
$ echo "cryptsetup" > config/package-lists/encryption.list.chroot
Une fois que vous avez votre système live avec cryptsetup, vous avez
essentiellement besoin de créer une nouvelle partition, la chiffrer et démarrer
avec les paramètres persistence
et persistence-encryption=luks
. Nous
aurions pu déjà anticipée cette étape et ajoutée ces paramètres de démarrage
selon la procédure habituelle:
$ lb config --bootappend-live "boot=live components persistence persistence-encryption=luks"
Allons dans les détails pour tous ceux qui ne connaissent pas bien le
chiffrement. Dans l'exemple suivant, nous allons utiliser une partition sur une
clé usb qui correspond au dispositif /dev/sdc2
. S'il vous plaît être averti
que vous devez déterminer quelle partition est celui que vous allez utiliser
dans votre cas particulier.
La première étape est de brancher votre clé usb et de déterminer quel
dispositif il est. La méthode recommandée pour lister les dispositifs dans
live-manual est utiliser ls -l /dev/disk/by-id
. Après cela, créer une
nouvelle partition et la chiffrer avec un mot de passe comme suit:
# cryptsetup --verify-passphrase luksFormat /dev/sdc2
Ensuite, ouvrir la partition luks dans le mappeur de dispositifs virtuel. Utilisez n'importe quel nom que vous aimez. Nous utilisons live ici à titre d'exemple:
# cryptsetup luksOpen /dev/sdc2 live
La prochaine étape est de remplir le dispositif avec des zéros avant de créer le système de fichiers:
# dd if=/dev/zero of=/dev/mapper/live
Maintenant, nous sommes prêts à créer le système de fichiers. Notez que nous
ajoutons l'étiquette persistence
de sorte que le dispositif est monté en tant
que magasin de persistance au moment du démarrage.
# mkfs.ext4 -L persistence /dev/mapper/live
Pour continuer avec notre configuration, nous avons besoin de monter le
dispositif, par exemple dans /mnt
.
# mount /dev/mapper/live /mnt
Et créer le fichier persistence.conf
à la racine de la partition. Ceci est,
comme expliqué précédemment, strictement nécessaire. Voir Le fichier
persistence.conf.
# echo "/ union" > /mnt/persistence.conf
Puis, démontez le point de montage:
# umount /mnt
Et éventuellement, bien qu'il pourrait être un bon moyen de sécuriser les données que nous venons d'ajouter à la partition, nous pouvons fermer le dispositif:
# cryptsetup luksClose live
Résumons la procédure. Jusqu'ici nous avons créé un système capable d'utiliser le chiffrement, qui peut être copié sur une clé usb comme expliqué dans Copie d'une image ISO hybride sur une clé USB. Nous avons également créé une partition chiffrée, qui peut être située dans la même clé USB pour le porter autour et nous avons configuré la partition chiffrée pour être utilisée comme magasin de persistance. Alors maintenant, nous avons seulement besoin de démarrer le système live. Au moment du démarrage, live-boot nous demandera le mot de passe pour monter la partition chiffrée à être utilisé pour la persistance.
11. personnalisation de l'image binaire
11.1 chargeurs d'amorçage
live-build utilise syslinux et certains de ses dérivés (selon le type d'image) comme chargeurs d'amorçage par défaut. Vous pouvez facilement les personnaliser pour répondre à vos besoins.
Pour utiliser un thème complet, copiez /usr/share/live/build/bootloaders
dans
config/bootloaders
et modifiez les fichiers là. Si vous ne voulez pas
modifier toutes les configurations du chargeur d'amorçage prises en charge, il
suffit de fournir une copie locale personnalisée d'un des chargeurs, par
exemple copiez la configuration d'isolinux dans
config/bootloaders/isolinux
, selon votre cas d'utilisation.
Lors de la modification d'un des thèmes par défaut, si vous souhaitez utiliser une image de fond personnalisée qui sera affichée avec le menu de démarrage, ajouter une image splash.png de 640x480 pixels. Ensuite, supprimer le fichier splash.svg.
Il y a beaucoup de possibilités quand il s'agit de faire des changements. Par exemple, les dérivés de syslinux sont configurés par défaut avec un timeout de 0 (zéro), ce qui signifie qu'ils se mettront en pause indéfiniment à leur écran de démarrage jusqu'à ce que vous pressiez une touche.
Pour modifier le délai de démarrage d'une image iso-hybrid
, vous pouvez
modifier un fichier isolinux.cfg en précisant le timeout dans les unités de
1/10 secondes. Un isolinux.cfg modifié pour démarrer cinq secondes plus tard
serait semblable à ceci:
include menu.cfg
default vesamenu.c32
prompt 0
timeout 50
11.2 métadonnées iso
En créant une image binaire ISO9660, vous pouvez utiliser les options suivantes pour ajouter différentes métadonnées textuelles pour votre image. Cela peut vous aider à facilement identifier la version ou la configuration d'une image sans la démarrer.
-
LB_ISO_APPLICATION/--iso-application NAME
: Cela devrait décrire l'application qui sera sur l'image. Le nombre maximum de caractères pour ce champ est 128. -
LB_ISO_PREPARER/--iso-preparer NAME
: Cela devrait décrire le préparateur de l'image, généralement avec certains détails de contact. Le défaut de cette option est la version de live-build que vous utilisez, ce qui peut faciliter le débogage plus tard. Le nombre maximum de caractères pour ce champ est 128. -
LB_ISO_PUBLISHER/--iso-publisher NAME
: Ce doit décrire l'éditeur de l'image, généralement avec certains détails de contact. Le nombre maximum de caractères pour ce champ est 128. -
LB_ISO_VOLUME/--iso-volume NAME
: Cela devrait indiquer l'ID de volume de l'image. Il est utilisé comme une étiquette visible par l'utilisateur sur certaines plateformes comme Windows et Apple Mac OS. Le nombre maximum de caractères pour ce champ est 32.
12. personnalisation du contenu pour l'installateur debian
Les images des systèmes live peuvent être intégrées avec l'installateur Debian. Il y a un certain nombre de types d'installation différents, variant en fonction de ce qui est inclus et de la façon dont fonctionne l'installateur.
Veuillez noter l'utilisation prudente des lettres majuscules pour désigner «l'Installateur Debian» dans cette section - lorsqu'il est utilisé comme cela, nous faisons explicitement référence à l'installateur officiel pour le système Debian. On le voit souvent abrégé en «d-i».
12.1 types d'installateur debian
Les trois principaux types de programme d'installation sont:
Installateur Debian «Normal»: C'est une image du système live avec un noyau et initrd séparés qui (lorsqu'ils sont sélectionnés à partir du chargeur d'amorçage approprié) se lancent dans une instance d'installateur Debian standard, exactement comme si vous aviez téléchargé une image de CD de Debian et l'aviez démarrée. Les images contenant un système live et un installateur indépendant sont souvent appelées «images combinées».
Sur ces images, Debian est installé par l'extraction et l'installation de paquets .deb à l'aide de debootstrap, à partir des supports locaux ou du réseau, résultant en un système Debian par défaut installé sur le disque dur.
Tout ce processus peut être préconfiguré et personnalisé d'un certain nombre de façons. Consultez les pages correspondantes dans le manuel de l'Installateur Debian pour plus d'informations. Une fois que vous avez un fichier de préconfiguration qui fonctionne, live-build peut automatiquement l'ajouter à l'image et l'activer pour vous.
*Installateur Debian "Live" *: C'est une image du système live avec un noyau et initrd séparés qui (lorsqu'ils sont sélectionnés à partir du chargeur d'amorçage approprié) se lancent dans une instance de l'installateur Debian.
L'installation continue de manière identique à l'installation «normale» décrite ci-dessus, mais à l'étape de l'installation des paquets, au lieu d'utiliser debootstrap pour aller chercher et installer des paquets, l'image du système de fichiers live est copiée vers la cible. Ce résultat est obtenu avec un udeb spécial appelé live-installer.
Après cette étape, l'installateur Debian continue normalement, en installant et configurant des éléments tels que les chargeurs d'amorçage et les utilisateurs locaux, etc.
Remarque: Pour prendre en charge les deux options − installateur normal et
live − dans le chargeur d'amorçage du même support live, vous devez désactiver
live-installer en utilisant la préconfiguration live-installer/enable=false
.
Installateur Debian "de bureau": Indépendamment du type d'installateur Debian
inclus, d-i
peut être lancé à partir du bureau en cliquant sur une icône, ce
qui est plus facile à utiliser dans certaines situations. Pour pouvoir en faire
usage, le paquet debian-installer-launcher doit être inclus.
Notez que, par défaut, live-build n'inclut pas les images de l'installateur
Debian dans les images, il doit être spécifiquement activé avec lb config
. De
même, veuillez noter que pour que l'installateur "de bureau" fonctionne, le
noyau du système live doit correspondre au noyau que d-i
utilise pour
l'architecture indiquée. Par exemple:
$ lb config --architectures i386 --linux-flavours 586 \
--debian-installer live
$ echo debian-installer-launcher >> config/package-lists/my.list.chroot
12.2 personnalisation de l'installateur debian par préconfiguration
Comme décrit dans le manuel de Debian Installer, appendice B sur
https://www.debian.org/releases/stable/i386/apb.html, «La préconfiguration
est une façon de donner des réponses aux questions posées pendant le processus
d'installation, sans avoir à entrer manuellement les réponses alors que
l'installation est en marche. Cela permet d'automatiser entièrement la plupart
des types d'installation et elle offre certaines fonctionnalités que ne sont
pas disponibles pendant les installations normales ». Ce type de
personnalisation se fait mieux avec live-build en plaçant la configuration
dans un fichier preseed.cfg
inclus dans config/includes.installer/
. Par
exemple, pour préconfigurer les paramètres régionaux pour en_US
:
$ echo "d-i debian-installer/locale string en_US" \
>> config/includes.installer/preseed.cfg
12.3 personnalisation de contenu pour l'installateur debian
À des fins expérimentales ou de débogage, vous pouvez inclure des paquets udeb
d-i
construits localement. Placez-les dans config/packages.binary/
pour les
inclure dans l'image. Plusieurs fichiers supplémentaires ou de remplacement et
plusieurs répertoires peuvent aussi être inclus dans l'initrd de
l'installateur, d'une manière similaire à Live/chroot local includes en plaçant
le contenu dans config/includes.installer/
.
13. contribuer au projet
Lorsque vous soumettez une contribution, veuillez indiquer clairement le copyright et inclure toute mention légale relative à la licence. Notez que pour être acceptée, la contribution doit être déposée sous la même licence que le reste du document, c'est-à-dire la GPL version 3 ou ultérieure.
Les contributions au projet, comme les traductions et les correctifs, sont bienvenues. Les livraisons au dépôt sont possibles pour tout le monde, cependant, nous vous demandons d'envoyer les changements importants sur la liste de diffusion au préalable. Veuillez consulter Contacter pour plus d'informations.
Le Live Systems Project utilise Git en tant que système de contrôle de version et de gestion du code source. Comme expliqué dans Dépôts Git il existe deux branches de développement principales: debian et debian-next. Tout le monde peut faire des livraisons aux branches debian-next des dépôts live-boot, live-build, live-config, live-images, live-manual et live-tools.
Cependant, il y a certaines restrictions. Le serveur rejette :
-
Push non fast-forward.
-
Commits merge.
-
Ajout ou suppression d'étiquettes ou des branches. Même si toutes les livraisons pourraient être révisées, nous vous demandons d'utiliser votre bon sens et de faire bonnes livraisons avec de bons messages de livraison.
-
Veuillez écrire les commentaires de livraison à l'aide de phrases complètes, en commençant par une majuscule et en terminant par un point, et avec la forme 'Fixing/Adding/Removing/Correcting/Translating/...'.
-
Écrivez de bons messages de livraison. La première ligne doit être un résumé précis du contenu du commit qui sera inclus dans le changelog. Si vous avez besoin de faire quelques explications supplémentaires, écrivez-les au-dessous en laissant une ligne vide après la première, puis une autre ligne vide après chaque paragraphe. Les lignes des paragraphes ne doivent pas dépasser 80 caractères.
-
Faites des livraisons de façon atomique, c'est-à-dire, ne mélangez pas des choses sans liens entre elles dans la même livraison. Faites un commit différent pour chaque modification que vous apportez.
13.1 faire des changements
Afin de faire un push sur les dépôts, vous devez suivre la procédure suivante. Ici, nous utilisons live-manual comme un exemple pour le remplacer par le nom du dépôt dans lequel vous souhaitez travailler. Pour plus d'informations sur la façon de modifier live-manual, consultez Contribuer à ce document.
- Téléchargez la clé publique :
$ mkdir -p ~/.ssh/keys
$ wget http://debian-live.alioth.debian.org/other/keys/git@debian-live.alioth.debian.org -O ~/.ssh/keys/git@debian-live.alioth.debian.org
$ wget http://debian-live.alioth.debian.org/other/keys/git@debian-live.alioth.debian.org.pub -O ~/.ssh/keys/git@debian-live.alioth.debian.org.pub
$ chmod 0600 ~/.ssh/keys/git@debian-live.alioth.debian.org*
- Ajoutez la section suivante à votre configuration openssh-client :
$ cat >> ~/.ssh/config << EOF
Host debian-live.alioth.debian.org
Hostname debian-live.alioth.debian.org
User git
IdentitiesOnly yes
IdentityFile ~/.ssh/keys/git@debian-live.alioth.debian.org
EOF
- Clonez live-manual avec ssh :
$ git clone ssh://git.debian.org/git/debian-live/live-manual.git
$ cd live-manual && git checkout debian-next
- Assurez-vous d'avoir renseigné les champs d'auteur et d'email dans Git :
$ git config user.name "John Doe"
$ git config user.email john@example.org
Important: Rappelez-vous que vous devez livrer les changements sur la branche debian-next.
- Effectuez vos modifications. Dans cet exemple, vous devriez commencer par écrire une nouvelle section traitant l'application des correctifs et ensuite préparer l'ajout des fichiers et écrire le message de livraison comme ceci :
$ git commit -a -m "Adding a section on applying patches."
- Envoyez votre commit au serveur :
$ git push
13.2 traduction des pages de manuel
Vous pouvez également contribuer au projet en travaillant à la traduction des pages man pour les différents paquets live-* que le projet maintient. La procédure est différente suivant que vous démarriez une nouvelle traduction ou que vous continuiez à travailler sur une traduction déjà existante :
-
Continuer avec une traduction déjà commencée Si vous voulez maintenir la traduction d'une langue déjà existante, vous devez effectuer vos modifications dans le ou les fichier(s)
manpages/po/${LANGUAGE}/*.po
puis, lancer la commandemake rebuild
depuis le répertoiremanpages/
. Ceci mettra à jour les pages de manuel dansmanpages/${LANGUAGE}/*
-
Commencer une nouvelle traduction à partir de zéro
Pour ajouter une nouvelle traduction de l'une des pages de manuel du projet, il
vous faut suivre une procédure similaire. Elle peut être résumée comme suit :
* Ouvrez le ou les fichiers(s) manpages/pot/
dans votre éditeur favori,
comme poedit, et sauvegardez-le en tant que fichier dans
manpages/po/${LANGUAGE}/
. (Vous devrez créer votre répertoire
${LANGUAGE}/
).
* Lancez `make rebuild` depuis l'intérieur du répertoire `manpages/` pour
créer les fichiers `manpages/${LANGUAGE}/` contenant les pages de manuel.
Souvenez-vous que vous devrez ajouter tous les répertoires et les fichiers, puis faire le commit, et finalement, poussez sur le serveur git.
14. signaler des bogues
Les systèmes live sont loin d'être parfaits, mais nous voulons les rendre aussi parfaits que possible − avec votre aide. N'hésitez pas à signaler un bogue. Il est préférable de remplir un rapport deux fois plus que jamais. Toutefois, ce chapitre contient des recommandations pour présenter de bons rapports de bogues.
Pour les impatients:
-
Commencez toujours par vérifier les mises à jour du statut de l'image sur notre page d'accueil http://debian-live.alioth.debian.org/ pour voir les problèmes connus.
-
Avant de présenter un rapport de bogue, toujours essayer de reproduire le bogue avec les versions les plus récentes de la branche de live-build, live-boot, live-config et live-tools que vous utilisez (comme la dernière version 4.x de live-build si vous utilisez live-build 4).
-
Essayez de donner des informations aussi précises que possible sur le bogue. Cela comprend (au moins) la version de live-build, live-boot, live-config et live-tools, de la distribution utilisée et du système live que vous construisez.
14.1 problèmes connus
Puisque les distributions Debian testing et Debian unstable sont des cibles mouvantes, quand vous les indiquez comme distributions du système cible, une construction avec succès n'est pas toujours possible.
Si cela vous pose trop de difficulté, ne construisez pas un système basé sur testing ou unstable, mais utilisez plutôt stable. live-build utilise toujours la version stable par défaut.
Les problèmes connus sont énumérés dans la section «statut» sur notre page http://debian-live.alioth.debian.org/.
Le sujet de ce manuel n'est pas de vous former à identifier et corriger correctement les problèmes dans les paquets des distributions de développement. Cependant, il y a deux choses que vous pouvez toujours essayer: Si une construction échoue lorsque la distribution cible est testing, essayez unstable. Si unstable ne fonctionne pas non plus, revenez à testing et fixez la nouvelle version du paquet qui échoue de unstable (voir APT pinning pour plus de détails).
14.2 reconstruire à partir de zéro
Afin de vous assurer qu'un bogue en particulier n'est pas causé par un système mal construit, veuillez toujours reconstruire l'ensemble du système live à partir de zéro pour voir si le bogue est reproductible.
14.3 utiliser des paquets mis à jour
L'utilisation de paquets obsolètes peut causer des problèmes importants en essayant de reproduire (et finalement régler) votre problème. Assurez-vous que votre système de construction est mis à jour et tous les paquets inclus dans votre image sont mis à jour aussi.
14.4 recueillir l'information
Veuillez fournir assez d'informations avec votre rapport. Incluez au moins la version exacte de live-build où le bogue est rencontré et les mesures pour le reproduire. Veuillez utiliser votre bon sens et incluez d'autres renseignements pertinents, si vous pensez que cela pourrait aider à résoudre le problème.
Pour tirer le meilleur parti de votre rapport de bogue, nous avons au moins besoin des informations suivantes:
- L'architecture du système hôte
- Distribution du système hôte
- Version de live-build sur le système hôte
- Version de debootstrap sur le système hôte
- L'architecture du système live
- Répartition du système live
- Version de live-boot sur le système live
- Version de live-config sur le système live
- Version de live-tools sur le système live
Vous pouvez générer un journal du processus de construction en utilisant la
commande tee
. Nous recommandons de faire cela automatiquement avec un script
auto/build
(voir Gestion d'une configuration pour les détails).
# lb build 2>&1 | tee build.log
Au démarrage, live-boot et live-config stockent un journal dans
/var/log/live/boot.log
. Vérifiez-les pour des messages d'erreur.
Par ailleurs, pour écarter d'autres erreurs, c'est toujours une bonne idée de
faire un tar de votre répertoire config/
et de le télécharger quelque part
(ne pas l'envoyer en pièce jointe à la liste de diffusion), de sorte que nous
puissions essayer de reproduire les erreurs que vous rencontrez. Si cela est
difficile (en raison par exemple de la taille) vous pouvez utiliser la sortie
de lb config --dump
qui produit un résumé de votre arbre de config
(c'est-à-dire les listes des fichiers dans les sous-répertoires de config/
mais ne les inclut pas).
N'oubliez pas d'envoyer tous les journaux produits avec les paramètres
régionaux anglais. Par exemple, exécutez vos commandes live-build précédées
par LC_ALL=C
ou LC_ALL=en_US
.
14.5 isoler le cas qui échoue, si possible
Si possible, isolez le cas qui échoue au plus petit changement possible. Il n'est pas toujours facile de faire cela, donc si vous ne pouvez pas le gérer pour votre rapport, ne vous inquiétez pas. Toutefois, si vous planifiez bienvotre cycle de développement, en utilisant de petits ensembles de changements par itération, vous pourriez être capable d'isoler le problème en construisant une configuration simple «base» qui correspond étroitement à la configuration réelle avec seulement le changement cassé ajouté. S'il est difficile de trier vos modifications qui cassent, il est possible que vous incluiez trop dans chaque ensemble de modifications et vous devriez développer en petits incréments.
14.6 utiliser le paquet adéquat pour rapporter un bogue
Si vous ne savez pas quel composant est responsable du bogue ou si le bogue est un bogue général concernant les systèmes live, vous pouvez remplir un rapport de bogue sur le pseudo-paquet debian-live.
Toutefois, nous apprécierions que vous essayiez de le réduire en fonction de l'endroit où le bogue apparaît.
14.6.1 pendant la construction durant l'amorçage
live-build amorce d'abord un système Debian de base avec debootstrap. Si un bogue apparaît ici, vérifiez si l'erreur est liée à un paquet Debian spécifique (plus probable), ou si elle est liée à l'outil d'amorçage lui-même.
Dans les deux cas, ce n'est pas un bogue dans le système live, mais plutôt dans Debian lui-même que probablement nous ne pouvons pas le résoudre directement. Veuillez signaler un bogue sur l'outil d'amorçage ou du paquet défaillant.
14.6.2 pendant la construction durant l'installation de paquets
live-build installe des paquets supplémentaires de l'archive Debian et en fonction de la distribution Debian utilisée et l'état quotidien de l'archive, il peut échouer. Si un bogue apparaît ici, vérifiez si l'erreur est également reproductible sur un système normal.
Si c'est le cas, ce n'est pas un bogue dans le système live, mais plutôt dans Debian − veuillez envoyer le rapport sur le paquet défaillant. L'exécution de debootstrap séparément du système de construction ou l'exécution de #lb bootstrap --debug# vous donnera plus d'informations.
Aussi, si vous utilisez un miroir local et/ou un proxy et vous rencontrez un problème, veuillez toujours le reproduire en amorçant d'abord sur un miroir officiel.
14.6.3 pendant le démarrage
Si votre image ne démarre pas, veuillez le signaler à la liste de diffusion avec les informations demandées dans Recueillir l'information. N'oubliez pas de mentionner, comment/quand l'image a échoué, soit en virtualisation ou sur du matériel réel. Si vous utilisez une technologie de virtualisation de quelconque sorte, veuillez toujours tester sur du matériel réel avant de signaler un bogue. Fournir une copie d'écran de l'échec est également très utile.
14.6.4 pendant l'exécution
Si un paquet a été installé avec succès, mais qu'il échoue lors de l'exécution du système Live, il s'agit probablement d'un bogue dans le système live. Cependant:
14.7 effectuer une recherche
Avant de présenter le bogue, veuillez rechercher sur le web le message d'erreur ou un symptôme particulier que vous obtenez. Comme il est hautement improbable que vous soyez la seule personne faisant l'expérience d'un problème particulier, il y a toujours une chance qu'il ait été discuté ailleurs, et qu'une solution possible, un correctif, ou une solution de contournement ait été proposés.
Vous devez prêter une attention particulière à la liste de diffusion du système live, ainsi qu'à la page d'accueil, car elles sont susceptibles de contenir des informations à jour. Si ces informations existent, incluez toujours les références au sein de vos rapports de bogues.
En outre, vous devriez vérifier les listes de bogues en cours de live-build, live-boot, live-config et live-tools pour voir si quelque chose de semblable n'a pas déjà été signalée.
14.8 où rapporter les bogues
Le Live Systems Project conserve la trace de tous les bogues dans le système de
suivi des bogues (BTS). Pour plus d'informations sur la façon d'utiliser le
système, veuillez consulter https://bugs.debian.org/. Vous pouvez également
soumettre les bogues en utilisant la commande reportbug
du paquet du même
nom.
En général, vous devez signaler les erreurs de construction contre le paquet live-build, les erreurs lors du démarrage contre live-boot, et les erreurs d'exécution contre live-config. Si vous n'êtes pas sûr du paquet approprié ou si vous avez besoin d'aide avant de soumettre un rapport de bogue, veuillez signaler le bogue contre le pseudo-paquet debian-live. Nous le réattribuerons s'il y a lieu.
Veuillez noter que les bogues trouvés dans les distributions dérivées de Debian (comme Ubuntu et autres) ne doivent pas être rapportés au BTS de Debian, sauf s'ils peuvent être également reproduits sur un système Debian en utilisant les paquets Debian officiels.
15. style du code
Ce chapitre documente le style du code utilisé dans les systèmes live.
15.1 compatibilité
-
N'utilisez pas une syntaxe ou sémantique qui soit unique au shell Bash. Par exemple, l'utilisation de tableaux (arrays).
-
N'utilisez que le sous-ensemble POSIX − par exemple, utilisez $(foo) au lieu de
foo
. -
Vous pouvez vérifier vos scripts avec 'sh -n' et 'checkbashisms'.
-
Assurez-vous que tout le code fonctionne avec 'set-e '.
15.2 indentation
- Utilisez toujours des tabulations au lieu des espaces.
15.3 adaptateur
-
Généralement, les lignes sont de 80 caractères au maximum.
-
Utilisez le «style Linux» des sauts de ligne:
Mal:
if foo; then
bar
fi
Bien:
if foo
then
bar
fi
- La même chose vaut pour les fonctions:
Mal:
Foo () {
bar
}
Bien:
Foo ()
{
bar
}
15.4 variables
- Les variables sont toujours en lettres majuscules.
- Les variables utilisées dans live-build commencent toujours par le préfixe
LB_
. - Les variables temporaires internes dans live-build devraient commencer avec le préfixe
_LB_
. - Les variables locales commencent avec le préfixe
__LB_
. - Les variables en relation avec un paramètre de démarrage dans live-config commencent par
LIVE_
. - Toutes les autres variables dans live-config commencent par le préfixe
_
. - Utilisez des accolades autour des variables; écrivez par exemple
${FOO}
au lieu de$FOO
. - Protégez toujours les variables avec des guillemets pour respecter les espaces potentiels:
écrire
"${FOO}"
en lieu de${FOO}
. - Pour des raisons de cohérence, utilisez toujours les guillemets lors de l'attribution des valeurs aux variables:
Mal:
FOO=bar
Bien:
FOO="bar"
- Si plusieurs variables sont utilisées, utilisez les guillemets pour l'expression complète: Mal:
if [ -f "${FOO}"/foo/"${BAR}"/bar ]
then
foobar
fi
Bien:
if [ -f "${FOO}/foo/${BAR}/bar" ]
then
foobar
fi
15.5 autres
-
Utilisez "
|
" (sans les guillemets autour) comme séparateur dans les appels à sed, par exemple "sed -e 's|foo|bar|'
" (sans" "). -
N'utilisez pas la commande
test
pour des comparaisons ou des tests, utilisez[ ]
par exempleif [ -x /bin/foo ]; ...
et non pasif test -x /bin/foo; ...
. -
Utilisez
case
dans la mesure du possible au lieu detest
, parce qu'il est plus facile à lire et plus rapide à exécuter. -
Utilisez des noms en majuscule pour les fonctions pour éviter toute interférence avec l'environnement des utilisateurs.
16. procédures
Ce chapitre documente les procédures au sein du Live Systems Project pour différentes tâches qui ont besoin de coopération avec d'autres équipes dans Debian.
16.1 évolutions majeures
La libération d'une nouvelle version stable majeure de Debian inclut un grand nombre de différentes équipes travaillant ensemble. À un certain point, l'équipe Live arrive et construit des images du système live. Les conditions pour ce faire sont les suivantes:
-
Un miroir contenant les versions publiées des archives Debian et debian-security auxquelles le buildd de debian-live peut avoir accès.
-
Les noms de l'image doivent être connus (par exemple debian-live-VERSION-ARCH-FLAVOUR.iso).
-
Les données qui proviennent de debian-cd doivent être synchronisées (udeb exclude lists).
-
Les images sont construites et mises en miroir sur cdimage.debian.org.
16.2 évolutions mineures
-
Encore une fois, nous avons besoin de miroirs de Debian et Debian-security mis à jour.
-
Les images sont construites et mises en miroir sur cdimage.debian.org.
-
Envoyer un courriel d'annonce.
16.2.1 dernière évolution mineure d'une version debian
N'oubliez pas de régler à la fois les miroirs pour chroot et binary lors de la construction de la dernière série d'images pour une version de Debian après qu'elle ait été déplacée de ftp.debian.org vers archive.debian.org. De cette façon, les vieilles images live précompilées sont encore utiles, sans modifications des utilisateurs.
16.2.2 modèle pour l'annonce d'une évolution mineure
Un courriel pour l'annonce d'une évolutioun mineure peut être généré en utilisant le modèle ci-dessous et la commande suivante:
$ sed \
-e 's|@MAJOR@|9.0|g' \
-e 's|@MINOR@|9.0.1|g' \
-e 's|@CODENAME@|stretch|g' \
-e 's|@ANNOUNCE@|2017/msgXXXXX.html|g'
Veuillez vérifier le courriel avant l'envoi et le passer à d'autres pour la relecture.
Updated Live @MAJOR@: @MINOR@ released
The Live Systems Project is pleased to announce the @MINOR@ update of the Live images for the stable distribution Debian @MAJOR@ (codename "@CODENAME@").
The images are available for download at:
http://debian-live.alioth.debian.org/cdimage/release/current/
and later at:
http://cdimage.debian.org/cdimage/release/current-live/
This update includes the changes of the Debian @MINOR@ release:
https://lists.debian.org/debian-announce/@ANNOUNCE@
Additionally it includes the following Live-specific changes:
- [INSERT LIVE-SPECIFIC CHANGE HERE]
- [INSERT LIVE-SPECIFIC CHANGE HERE]
- [LARGER ISSUES MAY DESERVE THEIR OWN SECTION]
About Live Systems
The Live Systems Project produces the tools used to build official
live systems and the official live images themselves for Debian.
About Debian
The Debian Project is an association of Free Software developers who
volunteer their time and effort in order to produce the completely free
operating system Debian.
Contact Information
For further information, please visit the Live Systems web pages at
http://debian-live.alioth.debian.org/, or contact the Live Systems team at
debian-live@lists.debian.org.
17. dépôts git
La liste de tous les dépôts disponibles du Live Systems Project est sur
http://anonscm.debian.org/cgit/debian-live/. Les URLs git du projet
ont la forme: protocole://http://anonscm.debian.org/git/debian-live/dépôt
.
Ainsi, afin de cloner live-manual en lecture seule, lancer:
$ git clone git://http://anonscm.debian.org/git/debian-live/live-manual.git
Ou,
$ git clone https://http://anonscm.debian.org/git/debian-live/live-manual.git
Ou,
$ git clone http://http://anonscm.debian.org/git/debian-live/live-manual.git
Les adresses pour cloner avec autorisation d'écriture ont la forme:
ssh://git.debian.org/git/debian-live/dépôt
.
Donc, encore une fois, pour cloner live-manual sur ssh, vous devez taper:
$ git clone ssh://git.debian.org/git/debian-live/live-manual.git
L'arbre git est composé de plusieurs branches différentes. Les branches debian et debian-next sont particulièrement remarquables car elles contiennent le travail réel qui sera finalement inclus dans chaque nouvelle version.
Après avoir cloné quelques-uns des dépôts existants, vous serez sur la branche
debian. Ceci est approprié pour jeter un œil à l'état de la dernière version
du projet, mais avant de commencer le travail, il est essentiel de passer à la
branche debian-next. Pour ce faire:
$ git checkout debian-next
La branche debian-next, qui n'est pas toujours fast-forward, est l'endroit où
toutes les modifications sont envoyées en premier, avant de les fusionner dans
la branche debian. Pour faire une analogie, c'est comme un terrain d'essai.
Si vous travaillez sur cette branche et avez besoin de faire un pull, vous
devrez faire un git pull --rebase
de sorte que vos modifications locales sont
stockées tandis qu'on fait une mise à jour à partir du serveur, puis vos
changements seront mis au-dessus de tout cela.
17.1 gestion de multiples dépôts
Si vous avez l'intention de cloner plusieurs des dépôts Live Systems et passer
à la branche debian-next tout de suite pour vérifier le dernier code, écrire
un correctif ou contribuer avec une traduction, vous devriez savoir que le
serveur git fournit un fichier mrconfig
pour faciliter la manipulation de
multiples dépôts. Pour l'utiliser, vous devez installer le paquet mr, puis
lancer:
$ mr bootstrap http://debian-live.alioth.debian.org/other/mr/mrconfig
Cette commande va automatiquement cloner et passer à la branche debian-next les dépôts de développement des paquets Debian produits par le projet. Ceux-ci comprennent, entre autres, le dépôt live-images, qui contient les configurations utilisées pour les images précompilées que le projet publie pour un usage général. Pour plus d'informations sur la façon d'utiliser ce dépôt, voir Cloner une configuration publiée via Git
18. exemples
Ce chapitre présente des exemples de constructions pour des cas d'utilisation spécifiques avec des systèmes live. Si vous débutez dans la construction de vos propres images des systèmes live, nous vous recommandons de regarder d'abord les trois tutoriels à la suite car chacun d'entre eux enseigne de nouvelles techniques qui vous aideront à utiliser et à comprendre les exemples restants.
18.1 utiliser les exemples
Pour utiliser ces exemples, vous avez besoin d'un système pour les construire qui doit répondre aux exigences énumérées dans Exigences et sur lequel live-build est installé comme décrit dans Installation de live-build.
Notez que, pour des raisons de concision, dans ces exemples, nous n'indiquons
pas de miroir local à utiliser pour la construction. Vous pouvez accélérer
considérablement les téléchargements si vous utilisez un miroir local. Vous
pouvez indiquer ces options lorsque vous utilisez lb config
, tel que décrit
dans Miroirs de distribution utilisés pendant la construction, ou pour plus de
commodité, fixez par défaut votre système de construction dans
/etc/live/build.conf
. Il suffit de créer ce fichier et de définir les
variables LB_MIRROR_*
correspondantes à votre miroir préféré. Tous les autres
miroirs utilisés dans la construction seront choisis par défaut à partir de ces
valeurs. Par exemple:
LB_MIRROR_BOOTSTRAP="http://mirror/debian/"
LB_MIRROR_CHROOT_SECURITY="http://mirror/debian-security/"
LB_MIRROR_CHROOT_BACKPORTS="http://mirror/debian-updates/"
18.2 tutoriel 1: une image par défaut
Cas d'utilisation: Créer une image simple d'abord, en apprenant les bases de live-build.
Dans ce tutoriel, nous construirons une image ISO hybride par défaut contenant uniquement des paquets de base (pas de Xorg) et quelques paquets de prise en charge live, en guise de premier exercice dans l'utilisation de live-build.
Vous ne pouvez pas faire plus simple que cela:
$ mkdir tutorial1 ; cd tutorial1 ; lb config
Examinez le contenu du répertoire config/
si vous le souhaitez. Vous verrez
stockés ici une arborescence de configuration, prête à être personnalisée ou,
dans ce cas, utilisée immédiatement pour construire une image par défaut.
Maintenant, en tant que superutilisateur, construisez l'image en enregistrant
un journal avec tee
.
# lb build 2>&1 | tee build.log
En supposant que tout se passe bien, après un certain temps, le répertoire
courant contiendra live-image-i386.hybrid.iso
. Cette image ISO hybride peut
être démarrée directement dans une machine virtuelle comme décrit dans Test
d'une image ISO avec QEMU et Test d'une image ISO avec VirtualBox, ou bien
copiée sur un support optique ou un périphérique USB comme décrit dans Graver
une image ISO sur un support physique et Copie d'un image ISO hybride sur une
clé USB, respectivement.
18.3 tutoriel 2: un utilitaire d'un navigateur web
Cas d'utilisation: Créer l'image d'un utilitaire de navigation Web, en apprenant à appliquer des personnalisations.
Dans ce tutoriel, nous allons créer une image utilisable comme un utilitaire de navigation web, ce qui servira d'introduction à la personnalisation d'images live.
$ mkdir tutorial2
$ cd tutorial2
$ lb config
$ echo "task-lxde-desktop iceweasel" >> config/package-lists/my.list.chroot
Notre choix de LXDE pour cet exemple reflète notre volonté de fournir un
environnement de bureau minimal, puisque le but de l'image est l'utilisation
unique que nous avons à l'esprit, le navigateur web. On pourrait aller encore
plus loin et offrir une configuration par défaut pour le navigateur web dans
config/includes.chroot/etc/iceweasel/profile/
, ou des paquets de prise en
charge supplémentaires pour visualiser différents types de contenu web, mais
nous laissons cela en exercice pour le lecteur.
Construisez l'image, encore une fois en tant que superutilisateur, et gardez un journal comme dans Tutoriel 1:
# lb build 2>&1 | tee build.log
Encore une fois, vérifiez que l'image est OK et faites un test, comme dans Tutoriel 1:
18.4 tutoriel 3: une image personnalisée
Cas d'utilisation: Créer un projet pour construire une image personnalisée, contenant vos logiciels préférés à emporter avec vous sur une clé USB où que vous alliez, et évoluant dans des révisions successives selon les changements de vos besoins et de vos préférences.
Puisque nous allons changer notre image personnalisée pendant un certain nombre
de révisions, et que nous voulons suivre ces changements, essayer des choses
expérimentalement et éventuellement les annuler si les choses ne fonctionnent
pas, nous garderons notre configuration dans le populaire système de contrôle
de version git
. Nous allons également utiliser les meilleures pratiques
d'autoconfiguration via auto
scripts tel que décrit dans Gestion d'une
configuration.
18.4.1 première révision
$ mkdir -p tutorial3/auto
$ cp /usr/share/doc/live-build/examples/auto/* tutorial3/auto/
$ cd tutorial3
Éditez auto/config
comme suit:
#!/bin/sh
lb config noauto \
--architectures i386 \
--linux-flavours 686-pae \
"${@}"
Exécutez lb config
pour générer l'arbre de configuration, en utilisant le
script auto/config
qu'on a créé:
$ lb config
Remplissez maintenant votre liste de paquets locaux:
$ echo "task-lxde-desktop firefox hexchat" >> config/package-lists/my.list.chroot
Tout d'abord, --architectures i386
assure que sur notre système de
construction amd64
, nous construisons une version 32 bits qui peut être
utilisée sur la plupart des machines. Deuxièmement, nous utilisons
--linux-flavours 686-pae
parce que nous ne prévoyons pas d'utiliser cette
image sur des systèmes très anciens. Troisièmement, nous avons choisi le
métapaquet de la tâche lxde pour nous donner un bureau minimal. Et enfin,
nous avons ajouté deux premiers paquets préférés: firefox et hexchat.
Maintenant, construisez l'image:
# lb build
Notez que contrairement aux deux premiers tutoriels, nous n'avons plus besoin
de taper 2>&1 | tee build.log
parce que cela est maintenant inclus dans auto/build
.
Une fois que vous avez testé l'image (comme dans Tutoriel 1) et vous êtes
satisfait de son fonctionnement, il est temps d'initialiser notre dépôt git
,
en n'ajoutant que les scripts auto que nous avons juste créés, puis de faire le
premier commit:
$ git init
$ cp /usr/share/doc/live-build/examples/gitignore .gitignore
$ git add .
$ git commit -m "Initial import."
18.4.2 deuxième révision
Dans cette révision, nous allons nettoyer à partir de la première construction, ajouter le paquet vlc à notre configuration, reconstruire, tester et faire le commit.
La commande lb clean
va nettoyer tous les fichiers générés par la
construction précédente à l'exception du cache, ce qui évite d'avoir à
retélécharger les paquets. Cela garantit que la commande lb build
suivante
exécutera à nouveau toutes les étapes pour régénérer les fichiers de notre
nouvelle configuration.
# lb clean
Ajoutez maintenant le paquet vlc à votre liste de paquets locaux dans
config/package-lists/my.list.chroot
:
$ echo vlc >> config/package-lists/my.list.chroot
Construisez à nouveau:
# lb build
Testez et, quand vous êtes satisfait, faites le commit de la prochaine révision:
$ git commit -a -m "Ajout du lecteur de média vlc."
Bien sûr, des changements plus compliqués de la configuration sont possibles,
comme l'ajout de fichiers dans les sous-répertoires de config/
. Quand vous
livrez de nouvelles révisions, prenez soin de ne pas modifier à la main ou
d'envoyer dans le dépôt les fichiers de niveau supérieur dans config
contenant les variables LB_*
, car ce sont aussi des produits de lacreation et
ils sont toujours nettoyés par lb clean
et recréés avec lb config
via leurs
scripts auto
respectifs.
Nous sommes arrivés à la fin de notre série de tutoriels. Alors que de nombreux types de personnalisations sont possibles, même en n'utilisant que les fonctionnalités explorées dans ces exemples simples, une variété presque infinie d'images différentes peut être crée. Les autres exemples de cette section couvrent plusieurs autres cas d'utilisation tirés des expériences recueillies chez les utilisateurs des systèmes live.
18.5 un client kioske vnc
Cas d'utilisation: Créer une image avec live-build pour démarrer directement sur un serveur VNC.
Créez un répertoire de construction et créez une configuration à l'intérieur,
désactivez «recommends» pour faire un système minimal. Puis créez deux listes
initiales de paquets: la première générée par un script fourni par live-build
nommée Packages
(voir Générer listes de paquets), et la seconde incluant
xorg, gdm3, metacity et xvnc4viewer.
$ mkdir vnc-kiosk-client
$ cd vnc-kiosk-client
$ lb config -a i386 -k 686-pae --apt-recommends false
$ echo '! Packages Priority standard' > config/package-lists/standard.list.chroot
$ echo "xorg gdm3 metacity xvnc4viewer" > config/package-lists/my.list.chroot
Comme il est expliqué dans Régler APT pour économiser de l'espace, il se peut que vous deviez ajouter quelques paquets recommandés pour faire fonctionner votre image correctement.
Une façon facile d'énumérer les paquets recommendés est d'utiliser apt-cache. Par exemple:
$ apt-cache depends live-config live-boot
Dans cet exemple, nous avons découvert que nous devions ré-inclure plusieurs
paquets recommandés par live-config et live-boot: user-setup
pour
l'autologin et sudo
un logiciel essentiel pour arrêter le système. En outre,
il pourrait être utile d'ajouter live-tools
pour copier l'image dans la RAM
et eject
pour éjecter le support live. Alors:
$ echo "live-tools user-setup sudo eject" > config/package-lists/recommends.list.chroot
Après cela, créez le répertoire /etc/skel
dans config/includes.chroot
avec
un fichier .xsession
personnalisé pour l'utilisateur par défaut qui va lancer
metacity et xvncviewer, en reliant le port 5901
sur un serveur à
192.168.1.2
:
$ mkdir -p config/includes.chroot/etc/skel
$ cat > config/includes.chroot/etc/skel/.xsession << EOF
#!/bin/sh
/usr/bin/metacity &
/usr/bin/xvncviewer 192.168.1.2:1
exit
EOF
Construire l'image:
# lb build
Amusez-vous bien!
18.6 une image de base pour une clé usb de 128 mo
Cas d'utilisation: Créer une image par défaut avec certains composants supprimés afin de l'adapter sur une clé USB de 128 Mo avec un peu d'espace laissé pour l'utiliser à votre convenance.
Pour l'optimisation d'une image adaptée à la dimension de certains supports,
vous avez besoin de comprendre le compromis que vous faites entre la taille et
la fonctionnalité. Dans cet exemple, nous ne réduisons la taille que pour faire
place aux éléments supplémentaires dans la limite de 128 Mo, mais en évitant de
détruire l'intégrité des paquets contenus, telle que la purge des données de
localisation via le paquet localepurge, ou d'autres optimisations
"intrusives". On notera en particulier que nous utilisons
--debootstrap-options
pour créer un système minimal à partir de zéro.
$ lb config --apt-indices false --apt-recommends false --debootstrap-options "--variant=minbase" --firmware-chroot false --memtest none
Pour faire que l'image fonctionne correctement, nous devons ajouter à nouveau
au moins deux paquets recommandés qui sont laissés de côté par l'option
--apt-recommends false
. Voir Régler APT pour économiser de l'espace
$ echo "user-setup sudo" > config/package-lists/recommends.list.chroot
Maintenant, construisez l'image de la manière habituelle:
# lb build 2>&1 | tee build.log
Sur le système de l'auteur au moment de l'écriture, la configuration ci-dessus produisait une image de 110 Mo. Cela se compare favorablement avec l'image de 192 Mo produite par la configuration par défaut dans Tutoriel 1.
Laisser tomber les index d'APT avec --apt-indices false
permet aussi
d'économiser une bonne quantité d'espace, le compromis étant que vous devez
faire apt-get update
avant d'utiliser apt dans le système live. Abandonner
les paquets recommandés avec --apt-recommends false
économise de l'espace
supplémentaire, au détriment de certains paquets dont vous vous attendriez
autrement qu'ils soient là. --debootstrap-options "--variant=minbase"
construit un système minimal dès le début. L'utilisation de
--firmware-chroot false
n'inclut pas automatiquement les paquets de micrologiciels. Finalement,
--memtest none
prévient l'installation d'un testeur de mémoire.
Remarque: Un système minimal peut également être obtenu en utilisant des
hooks comme par exemple le stripped.hook.chroot
dans
/usr/share/doc/live-build/examples/hooks
, il peut gagner de petites quantités
supplémentaires d'espace et produire une image de 91 Mo. Cependant, il le fait
par l'élimination de la documentation et d'autres fichiers des paquets
installés sur le système. Cela porte atteinte à l'intégrité de ces paquets et,
comme averti par le commentaire d'en-tête, cela peut avoir des conséquences
imprévues. C'est pourquoi l'utilisation de debootstrap est la méthode
recommandée pour atteindre cet objectif.
18.7 un bureau gnome localisé avec un installateur
Cas d'utilisation: Créer une image de bureau GNOME, localisée pour la Suisse et incluant un installateur.
Nous voulons faire une image iso-hybrid pour l'architecture i386 en utilisant notre bureau préféré, dans ce cas, GNOME, contenant tous les paquets qui seraient installés par l'installateur Debian standard pour GNOME.
Notre premier problème est la découverte des noms des tâches appropriées.
Actuellement, live-build ne peut pas aider à faire cela. Alors que nous
pourrions être chanceux et trouver ces noms par essais et erreurs, il existe un
outil, grep-dctrl
, qui peut être utilisé pour découvrir les descriptions des
tâches dans tasksel-data. Pour la préparation, assurez-vous d'avoir ces deux
outils:
# apt-get install dctrl-tools tasksel-data
Maintenant, nous pouvons rechercher les tâches appropriées, d'abord avec:
$ grep-dctrl -FTest-lang de /usr/share/tasksel/descs/debian-tasks.desc -sTask
Task: german
Par cette commande, nous découvrons que la tâche est appelée, assez clairement, german. Maintenant, pour trouver les tâches liées:
$ grep-dctrl -FEnhances german /usr/share/tasksel/descs/debian-tasks.desc -sTask
Task: german-desktop
Task: german-kde-desktop
Pendant le démarrage, nous allons générer la locale de_CH.UTF-8 et
sélectionner la disposition de clavier ch. Maintenant, nous allons mettre les
morceaux ensemble. En nous rappelant grâce à Utilisation des métapaquets que
les métapaquets sont préfixés task-
, nous précisons ces paramètres de la
langue pendant l'amorçage, puis nous ajoutons les paquets de priorité standard
et tous nos métapaquets découverts à notre liste de paquets comme suit:
$ mkdir live-gnome-ch
$ cd live-gnome-ch
$ lb config \
-a i386 \
--bootappend-live "boot=live components locales=de_CH.UTF-8 keyboard-layouts=ch" \
--debian-installer live
$ echo '! Packages Priority standard' > config/package-lists/standard.list.chroot
$ echo task-gnome-desktop task-german task-german-desktop >> config/package-lists/desktop.list.chroot
$ echo debian-installer-launcher >> config/package-lists/installer.list.chroot
Notez que nous avons inclus le paquet debian-installer-launcher pour lancer
l'installateur à partir du bureau live. Le noyau 586
, qui est actuellement
nécessaire pour faire que le lanceur fonctionne correctement, est inclus par
défaut.
Titre: Manuel Live Systems
Auteur: Projet Live Systems <debian-live@lists.debian.org>
Droits relatifs à la ressource: Copyright: Copyright (C) 2006-2015 Live Systems Project
License: Ce programme est un logiciel libre; vous pouvez le redistribuer ou le modifier
suivant les termes de la Licence Générale Publique GNU telle que publiée par la
Free Software Foundation: soit la version 3 de cette licence, soit (à votre gré;)
toute version ultérieure.
Ce programme est distribué; dans l'espoir qu'il vous sera utile, mais SANS AUCUNE
GARANTIE: sans même la garantie implicite de COMMERCIALISABILITÈ; ni d'ADÉQUATION À
UN OBJECTIF PARTICULIER.
Consultez la Licence Générale Publique GNU pour plus de détails.
Vous devriez avoir reçu une copie de la Licence Générale Publique GNU avec ce programme;
si ce n'est pas le cas, consultez http://www.gnu.org/licenses/.
Le texte complet de la Licence Générale Publique GNU peut être trouvé dans le fichier
/usr/share/common-licenses/GPL-3
Éditeur: Projet Live Systems <debian-live@lists.debian.org>
Date: 2015-09-22
Fichier source: live-manual.ssm.sst
Filetype: SiSU text 2.0, UTF-8 Unicode text, with very long lines
Source digest: SHA256(live-manual.ssm.sst)=ced61aabec2f322fef7a0cb41f1c7a61c5e9e2891aa70c2a10e3eab2cea8d541
Generated by: Généré par: SiSU 7.1.8 of 2016w08/5 (2016-02-26)
Version de ruby: ruby 2.3.1p112 (2016-04-26) [x86_64-linux-gnu]
Dernière production du document (metaverse): 2016-07-04 23:09:19 +0000